Fils de la Haine

J'ai du retard, puisque ce roman est paru en 2005. Mais j'ai une excuse, puisque j'ai attendu de l'acheter à l'auteur lui-même, qui en avait des exemplaires sur lui, avant de me plonger dans sa lecture.

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Donc voilà. De l'anticipation, du cyberpunk, l'atmosphère moite du sud de la Chine, ou "comment une histoire qui plonge ses racines dans la première moitié du XXIème siècle peut avoir des retentissements énormes dans la seconde". Les personnages sont sympas quoique parfois un peu transparents, l'identité du "fils de la Haine" plutôt bien tenue secrète jusqu'au dénouement, et franchement, j'ai apprécié la lecture.
Le gros bémol, néanmoins, c'est qu'il y a plus de coquilles dans ce livre que de mines antipersonnel dans la campagne cambodgienne. Et pour quelqu'un comme moi qui les renifle à des kilomètres, c'est dangereux. J'ai bien cru que j'allais saigner des yeux.

Si Philippe Ward, le patron de Rivière Blanche, a besoin d'un correcteur orthographique, qu'il sache que je suis à sa disposition (contre un euro symbolique par bouquin).

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