15 films de hessèfe

Jeanne m'a passé la patate chaude ce week-end, et j'avoue que j'en ai un peu bavé pour prendre son relais.

Nommer ses 15 films de SF préférés ? Pas facile.
Déjà parce qu'il y en a plein, parmi ceux universellement reconnus comme bons, que je n'ai pas vus. Je reconnais mon inculture. Je travaille même à la résorber.
Aussi parce que j'ai une mémoire de poisson rouge. Et puis, même en parcourant les listes des autres victimes du tag, parfois je me suis dit "Ah oui, celui-là, il est vraiment bon", sans pour autant avoir envie de l'ajouter. C'est une liste des films que l'on aime, pas de ceux qu'on juge les meilleurs avec des critères objectifs.
Voilà qui explique l'absence de Minority Report ou encore de L'Armée des 12 Singes. J'ai des goûts de chiottes et je les assume.

En revanche, je refuse de classer. C'était déjà bien assez difficile de constituer une liste.
Les films ci-dessous sont donc mentionnés dans l'ordre alphabétique, sauf un (et j'expliquerai pourquoi à la fin).

Bref, j'ai aimé...

Avalon (2001, Mamoru Oshii)
Une dystophie vidéoludique tournée en polonais, portée par l'extraordinaire musique composée par Kenji Kawai et enregistrée par l'Orchestre Philarmonique de Varsovie. J'en ai même fait des fanarts en pixels.

Blade Runner (1982, Ridley Scott)
Est-il bien nécessaire de présenter ce film ? Son ambiance, son jeu d'acteurs, les questions qu'il pose sur l'humanité ?

Le Cinquième Élément (1997, Luc Besson)
Un scénario pas forcément extraordinaire, un film de pur divertissement, mais un univers visuel ébouriffant et tout plein de trouvailles le rendent attachant. J'avais 18 ans à sa sortie, j'ai surkiffé.

Cocoon (1985, Ron Howard)
Cette histoire d'amitié entre des aliens sympas et des petits vieux joyeux a beau être gentillette (c'est du Ron Howard), elle fonctionne toujours, même sur des adultes.

Dark City (1998, Alex Proyas)
De prime abord, on pourrait se croire dans un film fantastique, mais on découvre peu à peu qu'il s'agit plutôt de SF, les derniers doutes étant levés dans la scène finale.
En bonne midinette, je ne cache pas qu'une bonne partie de mon attachement à Dark City tient aux yeux verts de Rufus Sewell.

District 9 (2009, Neill Blomkamp)
Pour moi comme pour pas mal de monde, ce renversement du rapport de force habituel homme/alien a constitué une belle grosse baffe, comme le talent avec lequel la réalisation nous attache à un personnage principal qui n'est rien d'autre qu'un beauf de base.

Doomsday (2008, Neil Marshall)
Oui, ce film, c'est du nawak pur du début à la fin. Non, on n'y croit pas une seconde. Mais qu'est-ce que j'ai pu m'éclater et rire devant cet énorme délire assumé ! Qui gagnera, le fan-club de Prodigy ou les amateurs de GN ?

Galaxy Quest (2000, Dean Parisot)
Alan Rickman is God. Épicétou.

Ghost in the Shell (1995, Mamoru Oshii)
Le premier, hein. Innocence est chiant.
Oshii reprend à son compte l'univers de Masamune Shirow et en fait un film très personnel.

Mars Attacks! (1996, Tim Burton)
La première fois que j'ai acheté un objet par correspondance, c'était une casquette Mars Attacks!
J'ai adoré ce film étant ado, et même si je le vois avec un regard plus critique aujourd'hui, sauver le monde avec la voix de Tom Jones, ça n'a pas de prix.

Nirvana (1997, Gabriele Salvatores)
Un peu dans la lignée d'un Ghost in the Shell, on trouve ici un logiciel qui prend conscience de sa nature, et un développeur aux prises avec la mégacorporation qui l'emploie. C'est italien, pas très connu, mais je vous jure que Christophe Lambert a joué dans au moins un bon film de SF.

Star Trek (celui de 2009, J.J. Abrams)
Il est polémique, celui-là. Bon film, mauvais film ? Trahison complète ou réinvention maligne de la franchise ? Pour l'amatrice de Star Trek que je suis, le premier visionnage de ce reboot n'aura été qu'un long "Squeeee !" et une seconde séance après la sortie vidéo a confirmé tout le bien que j'en pense.

Tron (1982, Steven Lisberger)
On oublie la suite. On oublie Daft Punk. J'ai vu Tron des dizaines de fois pendant mon enfance, en VHS. C'est bourré de naïveté et ça fait sourire quand on est informaticien, mais ça reste un sacré film.

Wall-E (2008, Andrew Stanton)
Que dire, sinon que ce film est extraordinaire, Wall-E incroyablement émouvant, et que j'adore le cafard ?

Hors classement alphabétique : Pan Fighters (2005, Woody Chambers)
Ce court-métrage post-apo amateur est nul de bout en bout, mais c'est volontaire. En outre, je l'ai co-scénarisé, je joue dedans, j'ai géré les accessoires et commis une bonne partie de la musique, donc je l'aime envers et contre tout.

Commentaires

  1. Mais POURQUOI j'ai pas pensé à Galaxy Quest ?o_o

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  2. J'ai pas vu Doomsday ni Nirvana, mais j'ai trouvé tous les autres très bons, voire excellents.

    (Mention spéciale à Avalon, qui regroupe deux grandes premières de ma vie : premier film japonais et premier film en VO au cinéma)

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  3. Je n'avais encore jamais vu de GN de Brain Soda. Définitivement, l'absence de caméra est un aspect essentiel de ce jeu.

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