Bilan littéraire d'août

D'aucuns me considèreront sans doute comme une feignasse, voire une traîtresse à la cause, mais en règle générale, quand je suis en congés, je n'écris pas. La littérature a beau être un plaisir et, aux dernières nouvelles, me coûter plus qu'elle ne me rapporte, ça reste quand même du boulot, quelque part.
Au mois d'août, donc, pendant deux semaines, je n'ai rien écrit.
Malgré tout, je suis assez contente de mon bilan, puisque j'ai :
  • terminé une novella fantastique dont l'idée de base n'avait germé que le 24 juin. Rédaction, révision, passage sous les yeux de deux lecteurs-tests... J'ai tout bouclé en deux mois. Le texte est chez un éditeur à l'heure où j'écris cette note.
  • rédigé la version alpha de Fils du miroir. Je prévoyais, entre autres, une cure d'amaigrissement ramenant le manuscrit de ses 546000 signes initiaux à environ 500000, en shuntant des scènes et une sous-sous-intrigue qui ne servaient guère. Il a fallu reformuler pas mal de trucs, préciser des détails pas clairs et/ou inventés en cours de route, réécrire toute la fin... Le roman parti en alpha-lecture pèse 502796 caractères.
  • lu les livres destinés à m'inspirer pour La dernière fée de Bourbon (nom de code "DFB") et noté quelques idées.
Je retiens cet élan qui m'a poussée, alors que j'avais l'idée mais pas le contexte, à me dire que, tiens, l'uchronie victorienne aux Mascareignes, c'était un bon plan ! Vogue la galère... Si l'Histoire diverge bien avant le temps de la narration, ça ne m'autorise pas pour autant à inventer n'importe quoi. Je me retrouve à me poser des centaines de questions sur l'époque réelle, afin d'extrapoler sur du solide. Du coup, l'intrigue n'avance pas vraiment.
L'écriture du roman reste planifiée pour le NaNoWriMo 2013.

Côté sorties, en septembre, L'Ouroboros d'argent paraîtra en numérique, de même que Nino l'esquisseur, la nouvelle qui va avec. Leurs prix viennent d'être annoncés : respectivement 4,99 € et 0,99 €.

Je n'ai planifié aucune écriture de nouvelle dans l'immédiat. La priorité, sauf corrections éditoriales éventuelles, reste d'avancer sur DFB. Cela dit, je ne suis pas à l'abri d'une épiphanie, avec les appels à textes qui courent en ce moment.

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