Lettre ouverte à ma Muse

Cher Monsieur Oniros,

Je t'aime bien, tu le sais. Depuis que tu as pris tes fonctions de Muse dans mon cerveau qui, jusqu'à présent, s'en était plutôt pas mal passé, nous avons pris nos marques et entamé du bon boulot ensemble. Tiens, cette passionnante conversation d'hier soir, n'en est-ce pas l'exemple parfait ? Ma séance d'écriture d'aujourd'hui en a grandement bénéficié : les mots coulaient tout seuls. Tu es une super Muse, Monsieur Oniros. Vraiment.
Du coup, il va falloir m'expliquer ton truc, là. L'histoire dans le métro d'Helsinki.
Côté impact émotionnel, merci, j'étais encore une fois retournée (mais au trente-sixième dessous plutôt qu'émue aux larmes, ce qui est moins agréable que la dernière fois que tu m'as fait le coup). Mais côté inspiration, euh...
Le réalisme déprimant n'est pas mon genre de prédilection, c'est peu de le dire. L'intrigue est inexploitable, à moins d'en faire le point de départ d'un thriller particulièrement dark. Quant au cadre, disons simplement qu'il a fallu que j'aille sur Wikipédia pour confirmer qu'il y a bel et bien un métro à Helsinki.


Ce qui me flippe le plus, dans l'histoire, c'est de voir à quel point il ressemble à la version que tu m'as livrée.

Bref, c'était quoi, le but ? Me lancer dans le thriller nordique poisseux, avec obligation de planifier un voyage sur place pour prendre des notes ?
Ou tout simplement me faire savoir que j'écoute peut-être un peu trop de groupes finlandais ?

Ta dévouée auteur,

Oph

Commentaires

  1. Un potentiel voyage à Helsinki ? ça va, il y a pire comme destination... ;)
    (je n'aurais jamais cru qu'il y avait un métro à Helsinki, en tout cas je ne l'avais pas vu la seule fois où j'ai eu la chance d'y aller)

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