La dernière fée de Bourbon, dans toutes les bonnes rhumeries

Hep !
Ça y est, on est le 1er septembre ! Et le 1er septembre, qu'est-ce qu'on fait ?
On achète un livre !

Et ça tombe bien, voire très très bien, ma bonne dame, puisqu'aujourd'hui même paraît mon quatrième roman.
Je vous remets une dernière fois le visuel et le résumé, avant d'aller fêter ça dignement (ou indignement, je n'ai pas encore décidé).


Empire Britannique, 1873, sur l’île Bourbon hantée par les diwas, des créatures magiques, imprévisibles et dangereuses.
Lisha Payet, retirée toute petite à sa famille, a grandi sur l'île Maurice voisine. Quatorze ans plus tard, elle revient à Bourbon pour y devenir une parfaite épouse victorienne, sous l'œil critique de la bonne société saint-pauloise.
C'est sans compter le conflit qui éclate sur l'île. Prise malgré elle dans ce soulèvement, Lisha devra choisir son camp. Famille adoptive ou liens du sang ? Obéissance ou transgression ? Ami d'enfance ou officier à la beauté troublante ? Si encore elle ne jouait que sa propre vie ! Mais l'île Bourbon, à travers sa dernière fée, lui a confié son destin et celui de toutes les créatures qui l'habitent.
Du battant des lames au sommet des montagnes, Lisha en apprendra plus qu'elle ne l'aurait souhaité sur les diwas, les hommes et sur elle-même.

Commentaires

  1. J'ai reçut le mien, avec son marque page dédicacé. Et j'ai bien aimé.
    Comme j'ai vu que tu souhaitais du retour... Allons-y comme disent les amateurs de cabines téléphoniques anglaises.
    Déjà, la peste soit le grand format. C'est moins pratique, du coup ça m'a prit du temps pour le lire, n'étant pas métrotransportable.
    Bon, plongeons dans le vif du sujet. Lecteurs en cours ou futurs lecteurs, passer votre chemin : SPOILER ALERTE (même si je vais essayer de pas trop en faire).
    .
    ..
    ...
    Toujours là ? Let's go.
    Je trouve que, comme l'avait fait remarqué je sais plus qui sur une critique de ton précédent, ton héroïne se fait un peu emporté par le typhon des événements, sans trop avoir d'influence sur ceux-ci. Certes, elle en a pas mal sur la Fée et prend des décisions/agit (malgré son statut de femmes de l'ère victorienne qui ne l'y encourage pas) mais j'ai un petit arrière-goût dans la bouche qui me laisse penser que presque tout aurait pu se passer et se résoudre (surement moins bien) sans elle.
    Bon, pas à ce point, mais c'est une sensation que j'ai eut. Peut-être suis-je devenu trop accro à l'héro-élu-de-la-prophétie-qui-sauve-le-monde.

    Second point : c'est trop court (mais ça, je le pense pour tous les romans ou presque). Deux tomes auraient été mieux à mon avis, histoire que les changements soient moins brutaux et précipités, qu'on est plus de détails sur les Pailles-en-Queue, sur les diwa, le contexte géopolitique et comment interagit et évolue tout ce beau monde (d'autant plus que tu as fait l'effort de documenter et d'y mêler/transposer l'histoire "réelle").

    Je trouve également que Lisha bascule trop vite du coté des diwa, malgré son éducation et que de même, les Salamandres (et autres diwa, même si les autres "types" ont moins d'importance) sont trop prompt à lui faire confiance (bon, surtout à la Fée). C'est quand même un peuple qu'on tue (ou réduit en esclavage) sur l'île depuis un moment.
    Du coup, j'ai l'impression que la fin arrive trop vite et que tout se dénoue un peu trop facilement.
    Sinon, j'aime bien le papa de Lisha, alcoolique et qui malgré tout ses efforts, ça foire quasiment tout le temps. Il est à la fois attachant et irritant.
    M. Lisha (premier du nom) est aussi "expédié" un peu vite et pour des raisons sommes toutes assez obscures (qui font donc penser à un deux ex machina pour foutre l'héroïne dans la merde et l'obliger à agir).
    Point positif : pas trop de créole (juste assez pour l'ambiance) : j'aime pas quand les auteurs en font trop et balance des langues que je parle pas (même si y'a un lexique, ça coupe l'immersion).
    L'ambiance de l'île est très bien rendu et documenté, on sent que tu l'aimes, ce coin.

    Donc, globalement j'ai passé un très bon moment, bien qu'un peu bref. Je le relirais avec plaisir.

    Voilà, c'était mon avis d'humble (ahah) lecteur.

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