2018 vs. 2019

Mon année 2018 s'est achevée dans les larmes, au sens propre. Pendant mes quelques jours de vacances, je pensais lire des livres et aller au cinéma. Je n'ai fait ni l'un ni l'autre. À la place, j'ai beaucoup dormi et beaucoup pleuré.
Paradoxalement, ou pas, je pense que ça m'a fait du bien.
Au moment des bulles et des premiers vœux, tout allait déjà mieux, et j'ai repris confiance pour 2019.

Cheers!

Je vous souhaite une année belle et bonne, alors que l'Histoire est en marche et que nul ne sait où elle nous mènera. Des catastrophes naturelles aux injustices sociales, des zadistes aux gilets jaunes, il se passe des choses, et si l'humanité en réchappe, la période que nous vivons finira dans les manuels. Tout change et nous avec.
"Est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est mal ?" demanderait un chanteur connu.
Wait and see.

J'avais deux bonnes résolutions pour 2018 : aller voir mes grands-parents (ce sont finalement eux qui sont venus à moi) et enregistrer une vidéo par mois (c'est réussi). Rien à redire à ce niveau.

Écriture

En 2018, je voulais écrire Rouge Canon. Raté, je viens tout juste de terminer le premier acte, dont le volume laisse imaginer un roman final autour des 500 ksec (soit 75 kmots pour les gens qui convertissent tout en mots). C'est le volume de mes romans "moyens-longs".
Au rayon des réussites, j'ai finalisé Au-delà des lumières, rédigé deux nouvelles et vendu Ysa Zéro. La nouvelle édition de La dernière fée de Bourbon semble avoir plutôt bien trouvé son public, elle aussi.


La première moitié de l'année 2019 sera placée sous le signe de Rouge Canon : ce roman doit être écrit, quoi qu'il arrive. J'avancerai donc dessus à mon rythme...
Mais la nouveauté, c'est que je me suis lancé un défi sur un coup de tête. Afin d'exorciser ma crise créative, je vais publier par épisodes, sur un support gratuit et de façon anonyme, un polar fantastique que j'ai commencé à rédiger.
Travailler sur deux romans en parallèle, je l'avais déjà fait. Mais jamais les deux au stade de l'écriture. Autant dire que c'est sport.
Et en même temps, je trouve curieusement stimulant l'exercice consistant à sauter, à intervalles irréguliers, entre "Paris uchronique 1929" et "Londres fantastique 2019".

Par la suite, si par miracle je termine Rouge Canon avant la fin de l'année, il est probable que le chantier suivant soit un roman Young Adult contemporain. Après tout, maintenant que j'ai non pas une, mais deux idées de base dans ce domaine (et un lycéen à la maison pour me servir de consultant), ce serait dommage de ne pas me lancer.

Au rayon des parutions, Ysa Zéro doit sortir à la fin de l'année. La direction éditoriale commencera quand elle commencera (coucou à toi, ma charmante directrice d'ouvrage) et le reste devrait rouler. Aucune autre publication n'est confirmée pour l'année, mais il devrait y avoir entre une et trois nouvelles chez les bons dealers, à des dates encore indéterminées.
Je n'exclus pas, si j'en ai le temps et l'énergie, d'auto-publier un de mes textes inédits, voire de ressortir Fille des deux rives avec son roman-reflet Fils du miroir.

Santé, vie et empreinte

Pour la deuxième année consécutive, j'ai réussi à prendre un rythme d'activité correct à la belle saison, effectuant régulièrement mes 20 petites minutes de course, pour arrêter comme un vieux caca dès que les jours raccourcissent.
Je tâcherai de m'y remettre, parce que je dois entretenir mon palpitant.
L'inscription à la salle de sport sera peut-être envisageable à partir de la rentrée de septembre. À voir en fonction des réalités de mon emploi du temps d'ici là.

Je poursuis le glissement de mon alimentation vers des produits moins transformés, plus locaux et plus respectueux de l'environnement. En particulier, en 2018, j'ai récolté une bonne dizaine de kilos de tomates dans mon jardin, pour à peine 2 m² occupés par les plantations. En revanche, aucune progression sérieuse dans la diminution des produits d'origine animale.
La tendance devrait se poursuivre en 2019.

Pendant qu'on parle du jardin, j'ai poursuivi les plantations et commencé à domestiquer le vieil églantier, mais les quatre mois de sécheresse subis l'été dernier m'ont coûté une bonne partie de ma pelouse déjà bien attaquée par la mousse.
En 2019, il faudra décompacter le sol et replanter de l'herbe. De quoi faire encore un peu de sport.

En gros

J'ai envie de faire plus de choses, d'être plus heureuse et de me reposer. Un sacré problème de quadrature du cercle.

Commentaires

  1. Je compatis pour ta fin d'année difficile.
    Je suis contente que tu aies repris le bon bout ! Bonne année et pleins de beaux vœux pour toi !

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    1. Merci Gaëlle. Ça me fait chaud au cœur que tu prennes le temps de m'encourager. Plein de bons vœux à toi aussi pour cette nouvelle année !

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