Le mois des bonnes nouvelles

La vie, c'est une boîte de chocolats. Une montagne russe. Un long fleuve pas souvent tranquille.
[Insérez votre métaphore ici]
Heureusement, de ce côté-ci du karma, ce mois de mai a apporté des bonnes nouvelles, et ça, c'est chouette.

Bonne nouvelle 1 : il y a des gens qui ont envie de me voir

Ne riez pas, mon complexe de l'imposteur passe sa vie, ou plutôt la mienne, à me dire que je n'ai rien à faire là où je suis et que "d'ailleurs, tiens, regarde, les salons ne t'invitent jamais".
On sait aujourd'hui que c'est faux puisque, après avoir été invitée à Échos & Merveilles avec les Deep Ones, je l'ai été en mon nom propre, en tant qu'Ophélie-Bruneau-romancière-et-nouvelliste, à la Journée des Mondes Oniriques de Charleville-Mézières, puis à ImaJn'ère à Angers (c'est dans huit jours, j'ai hâte).
Et ça tombe bien parce que j'ai envie de voir les gens.

(même quand ils font semblant de me tuer)

Mon planning de sorties pour la rentrée commence à prendre forme. Sauf cataclysme, j'irai aux Aventuriales de Ménétrol et aux Halliennales d'Hallennes-lez-Haubourdin (invitée non pas par le festival, mais par mon éditeur). Je prévois aussi une dédicace chez mon libraire de quartier. Le reste de l'agenda devrait continuer à se remplir au cours des semaines à venir.

Bonne nouvelle 2 : il y a des gens qui ont très envie de vendre mon prochain roman

L'Enceinte 9 paraîtra le 22 août prochain dans tous les bons points de vente.
Puisque j'ai signé avec un éditeur distribué, j'ai participé à la réunion avec les représentants du diffuseur-distributeur, qui se sont montrés enthousiastes et dont j'espère qu'ils défendront bien le livre auprès des libraires.
Et parce que l'éditeur veut se donner les moyens de vendre ce livre, dès que nous avons fini les ultimes corrections début mai, nous avons travaillé ensemble sur le plan marketing. Il y aura des bonus pour accompagner le roman, des fichiers sympas, des trucs interactifs... Bref, une grande première pour moi !
Malgré mes compétences très limitées (voire négatives) en communication, j'ai pris un grand plaisir à concevoir ces bonus qui devraient commencer à apparaître avant l'été, en guise de teasers.


Bonne nouvelle 3 : il y a des gens qui ont envie de publier mes textes


C'était la grosse surprise de la semaine.
J'étais sans contrat d'édition fixe après L'Enceinte 9, donc après la rentrée 2019, une situation très stressante pour moi qui ai besoin de vivre avec une étape en point de mire.
Au moment même où je m'apprêtais à revenir pour la centième fois sur un roman envoyé l'an dernier à des éditeurs, j'ai reçu un appel et entendu un "oui" inespéré. La maison est plus que crédible dans le milieu, ses ouvrages figurent régulièrement dans des sélections pour des prix, donc je ne me contente pas de souffler parce que j'aurai un contrat : je suis vraiment très heureuse et flattée de travailler avec cet éditeur.
Évidemment, la prudence dicte de ne rien dire de plus avant d'avoir signé, mais notre collaboration s'annonce sous les meilleurs auspices.

Sortie prévue pas tout de suite : on parle de l'automne 2021.

Pour le plaisir, je ressors ce portrait de personnage que j'avais dessiné voici quelques années, car oui, ce roman, c'est un vieux projet, tendance très vieux. Si une bonne partie de l'action se déroule en 2010, ce n'est pas un hasard.

Bonne nouvelle 4 : il y a des mots qui se débloquent

Avec les corrections à terminer et les bonus à créer, il m'est arrivé une drôle d'aventure. Je me suis retrouvée à lâcher le premier jet du polar fantastique que j'écrivais au pire moment possible, à savoir, à l'entrée du pot-au-noir des deux tiers.
Cette phase de l'écriture est un piège qui guette la plupart des écrivains : c'est le moment où on a perdu l'élan du début, mais pas encore attrapé celui de la grosse résolution d'intrigue. Le rythme ne s'est pas encore emballé, il reste des pièces à mettre en place pour que le puzzle s'emboîte. Hélas, on a fini par comprendre que l'objet littéraire que l'on a sous les doigts n'est pas celui dont on rêvait dans le monde parfait de nos idées, et on regarde ces lettres contrefaites sans aucune envie de continuer à les écrire. Autant dire que c'est le pire stade pour abandonner un premier jet, parce que la reprise est forcément douloureuse.
Mais ça revient. Doucement. Je me fixe le Camp NaNoWriMo de juillet comme ultime horizon pour achever À Moitié Mort et glisser sur la suite (d'abord les vacances, puis la sortie de L'Enceinte 9, et après, Rouge Canon, sans doute).

Et là, avec le printemps qui chante tout autour (au sens propre, les oiseaux sont particulièrement bruyants chez moi), il ne reste plus qu'à prendre une grande inspiration et à replonger.

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