J'ai (presque) raté mon mois de septembre

Septembre ? Un long marathon pour les gens qui ont des enfants scolarisés.
Je ne l'avais encore jamais ressenti avec autant d'intensité que cette année, où il a fallu jongler entre les démarches administratives, les visites médicales de routine et une quantité déraisonnable d'impondérables, aussi bien en famille qu'au bureau.
Heureusement, tout au long du mois, les retours de lecture sur L'Enceinte 9 ont afflué, et dans l'ensemble, ils se sont avérés assez positifs pour soutenir mon moral.

Pauvre petit moral fragile cherche son roman dans les rayons des librairies.

Bien entendu, un roman ne peut pas plaire à tout le monde et certaines critiques ne mâchaient pas leurs mots, mais c'est le jeu, ma pauv' Lucette.

Et puis c'est bien beau, mais je suis censée continuer d'écrire !
C'est là que le bât a blessé. Les derniers chapitres d'À Moitié Mort sortent très lentement, dans la douleur, et souvent pas du tout car en rentrant du bureau, je frise l'encéphalogramme plat. Voilà pourquoi septembre me laisse dans la bouche un vilain goût de raté. Ce n'est pas comme ça que je fonctionne. Mes engagements, je les tiens, d'habitude.
Conséquence : double dose de cravache sur le mois d'octobre.
Certains écrivains ont décidé d'utiliser Inktober pour se motiver en mode "Writober". Sans aller jusque-là, je vais m'obliger un peu plus à ouvrir le fichier, quitte à avoir l'impression de baver de la mélasse, et quand le point final sera posé, il sera temps de penser à autre chose.

Pendant que je peine sur mon clavier, n'ayez crainte, vous allez me voir prochainement !
En octobre, j'ai deux sorties physiques planifiées :
  • Samedi 5 octobre aux Halliennales; à côté de Lille.
  • À partir du jeudi 31 octobre aux Utopiales, à Nantes.
Et sur le papier, la sortie d'un bien bel ouvrage a été confirmée pour le mois de novembre (billet "paruchonne" à prévoir) :

Sur mon épitaphe, vous pourrez écrire "a été dans une antho avec Marie Robinette Kowal".

D'autres informations encore confidentielles seront révélées ultérieurement. Surtout ne vous éloignez pas !

Quant à mon mois de septembre, il a finalement été sauvé par les Aventuriales de Ménétrol, toujours aussi sympathique festival de l'imaginaire près de Clermont-Ferrand.
C'était la première sortie en salon de L'Enceinte 9. Mon roman a été plutôt bien accueilli.
C'était l'occasion de ressortir la flûte pour une lecture musicale au cours de laquelle, une fois de plus, nous avons tout déchiré !
Et puis, surtout, c'était une météo au poil, des auteurs, illustrateurs et autres artistes et artisans que j'étais ravie de revoir ou de rencontrer, des discussions de qualité, une éditrice qui ne m'a pas étranglée et je vous jure que ça prouve qu'elle est formidable... Bref, le genre de week-end dont on a besoin, une fois de temps en temps, pour tout un tas de raisons.
Tiphs fait des dédicaces trop classes. Si vous la croisez un jour avec un livre dont elle a créé la couverture (par exemple L'Enceinte 9), ne passez pas à côté de l'occasion !

La team Lynks coachée par Bleuenn Guillou (qui prend la photo). Je suis entourée de Cécile Guillot, Jean Vigne, Kevane Bouchart, Tess Corsac et Jean-Luc Marcastel.

En fin de compte, il n'était pas raté, ce mois de septembre. En tout cas, pas à la fin.

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