Laissez-moi mes chaussons lapins

Vous y croyez, maintenant, au dérèglement climatique ?
Aux 40°C à l'ombre en banlieue parisienne dès le mois de juin, auxquels on n'a survécu qu'à grand renfort de couvertures de survie et de brumisateur ?

J'espère que tout le monde va bien malgré tout. Quoi qu'il en soit, on fait tout pour.

Depuis deux semaines, j'héberge à nouveau des chatons, et c'est un peu compliqué car ils sont très peureux, ce qui ralentit considérablement leur sociabilisation. D'habitude, il y en a toujours un qui est plus hardi que les autres et qui les stimule, mais là, pas trop.

Pour ne rien arranger, à peu de choses près, c'est quatre fois le même... J'ai mis plus d'une semaine à les différencier. Ci-dessus, les deux qui se ressemblent le moins.

Côté éditorial, c'est très calme. Oui, il y a bien un contrat signé pour un roman, mais c'est pour plus tard et le travail avec l'éditrice n'a pas encore vraiment commencé. Promis, j'en reparle avec luxe de détails dès qu'on a un titre définitif et une date de sortie (la couverture, ça peut venir plus tard). Et puis, non, je n'avance toujours pas comme il le faudrait sur Rouge Canon.
Mais derrière, j'ai Selma qui me titille, et pourquoi pas reprendre du service sur le gros NaNoWriMo de novembre pour rédiger sans procrastiner ce projet Young Adult, en gestation lointaine depuis très longtemps et qui arrive enfin, tout simplement parce qu'il était censé se dérouler dans les années 2020 et que voilà, nous y sommes (long story short : les parents de l'héroïne se rencontrent en 2003, donc il fallait lui laisser le temps de grandir) ?

Dans tout ça, entre la terre qui brûle et l'hémicycle qui noircit, difficile de garder le cap. J'ai envie de faire comme mon dernier personnage de jeu de rôles : accepter d'accompagner le mouvement, tout en gardant mes chaussons lapins pour signifier ma désapprobation.


Que les chaussons lapins soient avec vous !

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