Attention, la dénonce qui suit est méchante, gratuite et surtout très subjective.
(cliquez sur l'image pour voir la dénonce kunu, attention nudité)
Pour élaborer un peu, non que j'estime que le roman lauréat soit une sombre merde, mais je le juge loin d'être assez bon pour mériter un prix littéraire. Un peu comme si on m'en remettait un, à moi : ça n'aurait aucun sens.
"sans se refuser aux questions éthiques"
RépondreSupprimerComme par exemple, est-ce moral de profiter des goûts de chiotte du public pour se faire de l'argent ?
Non, tu extrapoles. Les goûts de chiottes sont amplement partagés par l'auteur et l'éditeur, qui ont donc été sincères dans leur démarche.
RépondreSupprimerLes interrogations éthiques hyper profondes du roman, c'est plutôt : "est-il moral de placer la réputation de sa guilde au-dessus de tout, au point de faire atrocement mutiler son épouse, tuer une de ses filles et de priver à jamais une autre des joies du sesque ?"
C'est d'une subtilité à toute épreuve.
Pour ma part, vu que je n'ai vraiment pas été heureuse en lisant ce roman (au point d'être incapable d'en attaquer la suite) il est certain que ça me laisse très perplexe.
RépondreSupprimerParce que, quand même, en matière de littérature jeunesse, j'ai lu bien mieux et bien meilleur.
Mais bon, les goûts et les couleurs...
Au moins Sam n'hésite pas à en mettre plein la gueule à ses personnages, et comme il semble que c'est ce qu'aiment les djeuns (et même les moins jeunes), ceci explique peut-être cela (du sang, de la chique et du mollard !)
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RépondreSupprimer[Insérer ici une déclaration d'amour pour l'Abominable Oph]
RépondreSupprimerOh, ça, ça va encore, après tout ce sont des lycéens qui choississent.
RépondreSupprimerJe suis beaucoup plus effarée par la sélection du Grand prix de l'Imaginaire, dont pour une fois j'ai lu une bonne partie des romans nominés.
Non qu'ils soient mauvais, mais les meilleurs de l'année, vraiment ?
Le seul roman de la sélection que j'ai lu aura droit à sa petite critique, dès demain, ici même.
RépondreSupprimerSinon, je viens de songer qu'il y a un autre élément qui peut avoir contribué au succès de l'Oraison chez nos lycéens : tous les adultes ou presque y sont représentés comme corrompus, et ce sont des adolescents qui, en s'élevant contre l'ordre établi, vont mettre fin à la guerre, à l'obscurantisme, et amener un monde meilleur.
Si ce n'est pas de l'appât à djeuns, ça, je ne sais pas ce que c'est.
"tous les adultes ou presque y sont représentés comme corrompus, et ce sont des adolescents qui, en s'élevant contre l'ordre établi, vont mettre fin à la guerre, à l'obscurantisme, et amener un monde meilleur."
RépondreSupprimerC'est le cas dans beaucoup de Roald Dahl, qui est pourtant un auteur dont j'ai de très bons souvenirs.
Ai-je dit que c'était mal ?
RépondreSupprimerOn cherche juste à expliquer le succès du livre auprès des 15-18 ans, et c'est sans doute un élément à prendre en compte.