Retour de Zone Franche

Plus je fais de salons et autre festivals, plus j'ai l'impression d'être déjà trop vieille pour ces conneries.

Néanmoins, trois jours comme ceux que je viens de passer, ça n'a pas de prix.

Respect éternel à monsieur Jean-Claude Dunyach qui a spontanément pris dix minutes de son temps, alors qu'il était sollicité par ailleurs en sa qualité d'invité d'honneur, pour me dire en détail ce qu'il avait aimé et moins aimé dans mon livre (axes d'amélioration inside).

Respect aussi à monsieur Roland C. Wagner avec qui j'ai pas mal parlé, notamment de l'Algérie (la vraie et la sienne).

Quelques trucs en vrac et autres leçons à retirer de ce week-end :

• Heureusement que j'ai du kilométrage en tant que "la plus jeune et la seule fille pour ne rien arranger", sans quoi j'aurais eu du mal à survivre auprès de mes trublionnants compères.
• Se nourrir de café pendant trois jours, ça finit par faire mal au ventre.
• Un chapeau rigolo ne suffit pas à attirer le chaland. Une voix tonitruante marche mieux (et ma timidité maladive n'aide pas, mais alors pas du tout).
• Laurent Whale a amené de l'abricot et moi de la banane. Si ç'avait été l'inverse, on n'aurait pas fini d'en parler.
• On peut survivre à cinquante auditions successives de l'accroche "Approchez et approchez, car c'est ici que c'est ici !"
• Bruno Brucero est adorable.
• Anne Larue aussi, en version "folle comme le lièvre de Mars" (dixit quelqu'un de bien).
• Il faut vraiment que je termine les projets sur lesquels je bosse en ce moment, ça m'aidera à les placer.
• Rendez-vous le 22 septembre à l'Antre-Monde.

Sur ces bonnes paroles, je file me coucher, parce que c'est dans mon lit que c'est mon lit.