Il était une fois

Note pour moi-même : les cookies de la boutique bio, c'est traître. On en prend deux petits paquets, on en a pour huit euros (ou pas, faut que je reprenne le détail du ticket de caisse et j'ai la flemme), et tout part en un seul goûter parce que c'est trop bon.

Sinon, j'ai fini la transcription du conte improvisé du 1er janvier lors d'une passionnante partie d'Il était une fois. Voici le début :

Il était une fois Trismegistonde.
Trismegistonde était une jeune fille que rien ne distinguait des autres demoiselles de la bourgeoisie de sa ville, à ceci près qu’elle avait perdu sa mère en bas âge. Sa vie ne bascula dans la légende qu’au jour où son père se remaria.
La nouvelle épouse, qui adhérait strictement au Code de Mauvaise Conduite des Marâtres (CMCM), s’empressa de faire trimer Trismegistonde comme une vulgaire Cendrillon dès lors que son père était absent pour affaires. Aucune corvée n’était trop vile pour la jeune fille, et comme sa belle-mère était charmante avec elle en présence de son époux, jamais celui-ci ne prit au sérieux les plaintes de sa fille. Trismegistonde prit donc l’habitude de se cacher dans la ruelle derrière la maison pour échapper à sa condition de servante malgré elle. Il n’y avait pas grand-chose à faire dehors, mais l’ennui lui semblait préférable à la servitude.
Un jour, elle rencontra dans la ruelle un mendiant inconnu qui fouillait les tas d’épluchures près de la porte de la cuisine. Eût-il voulu faire la manche qu’il eût sans doute choisi d’aller dans une rue plus passante, d’ailleurs.
Or donc, la voyant arriver, l’homme se redressa et lui dit d’une voix caverneuse :
« Si au-delà de la mer tu vas, ton amour tu trouveras, et… tu as une rime en –a ? »
Trismegistonde demeura interdite.
« Euh… Rat ? Charabia ? Cancrelat ? Aston Villa ?
— Bah, oublie ça ! » s’exclama le mendiant avant de s’enfuir.
La jeune fille s’accorda une heure ou deux pour réfléchir aux mystérieuses paroles de l’inconnu. Il ne s’agissait probablement que d’un délire d’ivrogne, mais au point où elle en était, elle pouvait toujours tenter l’aventure. Mais pour cela, il fallait d’abord quitter la ville. Tout le monde la connaissait, on savait qu’elle était une fille de bonne famille, et elle n’avait donc aucune chance de passer les portes de la cité sans se faire arrêter. Elle devait trouver un moyen de ne pas se faire remarquer par les gardes.
Faute d’une meilleure idée sur le moment, elle plongea dans une charrette qui assurait la vidange des latrines de la ville, certaine que personne n’irait contrôler un tel chargement. Heureusement pour sa santé, Trismegistonde était une excellente apnéiste. Elle parvint à passer une porte de la ville sans attirer l’attention et sans s’asphyxier. Dès qu’elle fut hors de vue, néanmoins, elle sauta hors de la charrette, courut dans la rivière la plus proche, abandonna ses vêtements sur la rive, vola une robe qui séchait sur une corde à linge et admira le paysage.
C’est à cet instant qu’elle se rendit compte qu’elle ignorait totalement dans quelle direction aller pour trouver la mer. Elle suivit donc la première route qu’elle trouva jusqu’à un village entouré de prairies où paissaient les moutons.

C'est à peu près le cinquième du volume global de l'histoire. Comme c'est un premier jet, je crois qu'il va falloir retoucher des bouts de texte... Je viens de voir une énorme répétition à la page 3.

Commentaires

  1. Trismegistonde va-t-elle finir riche et aimée, couverte par le prince charmant de produits Hermès ?

    (Il fallait bien que quelqu'un se dévoue hein)

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