C'est Daelf qui m'a piégée : comme elle a pris un relais dernièrement en dépit d'une tendance volontaire et assumée à ignorer les appels du pied, elle me l'a mis dans les pattes. C'était fait très discrètement, si bien que ça a failli passer inaperçu. Mais mon honnêteté me perdra. Enfin bref.
L'intitulé du relais est le suivant : Citez six livres qui vous représentent vraiment.
Ouf, ce ne sont pas mes six livres préférés. Je détesterais avoir à faire ce genre de liste, parce que classer des bouquins par ordre de préférence me semble relever de la manie de classement. Moi, j'aime les choses, un peu, beaucoup, sans quantifier davantage. Je ne fais pas un podium.
Allez, c'est parti !
L'intitulé du relais est le suivant : Citez six livres qui vous représentent vraiment.
Ouf, ce ne sont pas mes six livres préférés. Je détesterais avoir à faire ce genre de liste, parce que classer des bouquins par ordre de préférence me semble relever de la manie de classement. Moi, j'aime les choses, un peu, beaucoup, sans quantifier davantage. Je ne fais pas un podium.
Allez, c'est parti !
L'auteur est une romancière américaine, pas très productive puisqu'elle a sorti une dizaine de bouquins en plus de vingt ans, dont un seul traduit en français, celui-ci. Parution en 1985 en VO, en 1989 en VF, chez Castor Poche (avec un titre naze, bien entendu).
C'était de la fantasy, donc c'est sorti dans une collection pour enfants. C'est précisément cette erreur de casting qui m'a rendu ce livre si précieux. J'y ai en effet découvert une fantasy atypique, loin des contes de fées ou des clones de la Terre du Milieu, dans un pays "nordique" où les humains côtoyaient diverses créatures d'inspiration vaguement mythologique et où il n'y avait ni quête d'objet fabuleux, ni seigneur cruel, ni même happy end malgré l'issue heureuse du périple des héros.
Avec le recul, je crois que c'est ce roman relu plusieurs fois qui m'a donné envie d'écrire de la fantasy. On retrouve d'ailleurs dans ma "grande œuvre de jeunesse" plusieurs éléments du livre, certains repris volontairement, d'autres non.
Cet opus pas forcément très mémorable de la saga des sorcières Mayfair marque toutefois un tournant dans ma vie de lectrice, puisque c'est le premier roman que j'ai lu en anglais (américain en l'occurrence), après avoir demandé conseil à mon prof d'anglais de l'époque qui était la personne la plus à même de me dire si j'avais le niveau. Depuis, je ne lis qu'épisodiquement les auteurs anglophones en version française. Sauf quand le traducteur m'offre lui-même le bouquin ; là, je ne dis jamais non.
Un choix un peu facile, qui évite d'avoir à écumer mentalement la bibliographie de ces deux grands messieurs de la littérature anglaise à la recherche d'un livre à distinguer au milieu du reste. Mais cette incroyable histoire d'Apocalypse qui ne se passe pas comme prévu est de toute façon un incontournable du fantastique. Du moins, un incontournable pour quelqu'un comme moi, qui ai une culture très "parallèle", n'ayant pas lu nombre de classiques mais aimant me mettre plein d'œuvres mineures ou obscures sous la dent.
Le joyeux bordel foutraque de ce roman fondateur de la série Quand les Dieux buvaient est comparable à ce que j'ai dans la tête certains jours... à ceci près que je n'ai ni l'inventivité ni l'énorme talent de la dame. D'ailleurs, j'ai quelques Dufour de retard, il faudrait que je les lise.
Matthew Thomas est un obscur écrivain britannique avec deux romans au compteur. Dans celui-ci, il affirme que Marilyn Monroe est vivante, qu'Elizabeth II est un alien, donne sa propre version de la mort de JFK, intitule un chapitre "The expected un-Spanish Inquisition" et règle son compte à un clone de Bill Gates (un point commun avec Catherine Dufour). Ce livre est plein de bonne volonté, d'une envie de faire des bons mots, mais manque de subtilité. Pourtant, c'est le premier livre que j'ai eu envie de traduire. Mais bien entendu, à l'heure qu'il est, il n'est toujours pas traduit en français et surtout pas par moi.
Parce que la vie n'est pas un roman, le dernier des six livres ne devait pas en être un. Et dans les fonds de disque dur du regretté auteur du Guide Galactique, on a retrouvé des textes très divers : discours, lettres, articles, nouvelles, et des trucs inachevés. C'est à peu près ce qu'on retrouverait en fouillant mon ordinateur, très pauvre en DivX mais riche en bouts de texte traitant de sujets divers et à l'intérêt variable. Beaucoup moins indispensable que le contenu du Mac d'Adams, mais quand même.
Voilà, c'est fait.
Je passe maintenant le relais à MageGaHell, à Killer Queen, à Sissi et à Neea.
Vous pouvez reprendre une nolife normale.
Bon dimanche !
Damn !
RépondreSupprimerVoilà qui ne va pas être simple... Moult livres, pas de soucis mais "qui me représente vraiment", voilà qui va être plus dur.
On verra ce que je peux faire.
ça meublera mon blog.
J'ai vu l'article, je me suis dis "Tiens, voilà un tag interessant !" et que vois-je ?
RépondreSupprimerOph, tu es une perle !
Ayé, j'ai commencé.
RépondreSupprimerPar contre j'ai fait un peu n'importe quoi ^^'
Voilà, moi c'est terminé. Cela a été étonnamment plus simple, malgré le sentiment persistant de "raaah, mais non, ce bouquin là aurait été mieux !".
RépondreSupprimerIl n'y a par exemple pas de Pratchett et de toute façon, z'avez déjà piquer "De bons présages".
Coïncidence rigolote : je suis en train de lire un recueil de nouvelles de Catherine Dufour. Il m'a fallut une journée pour réaliser d'où me venez l'impression "bon sang, mais je connais le nom de cette auteur !" (je ne mémorise pas les noms d'habitude, d'où mon étonnement).
En tous cas ça donne envie de faire son marché dans ta liste, moi qui suis un peu à cours de nouveaux auteurs en ce moment.
RépondreSupprimerTyffou
Catherine Dufour est géniale (et adorable, mais ça n'a rien à voir)
RépondreSupprimerC'est vrai, Caribou et le renne au yeux d'or (je ne vois pas ce que tu reproche à ce titre, l'autre n'était pas follement original non plus ^^), c'est de la fantasy toute simple. Pour une fois, l'auteur a quelque chose à raconter, et l'histoire ne sert pas de prétexte à visiter un autre monde. Plutôt l'inverse. J'ai adoré l'ambiance de ce livre, il donne presque envie qu'il neige pour s'enfermer chez soi et coudre durant toute la nuit sans réfléchir. ^^
RépondreSupprimerTypy Zoberman - www.la-planete-des-couleurs.fr