Gabrielle Trompe-la-Mort, c'est le pseudonyme numérique de la charmante Cécile Duquenne, auteur notamment du roman Entrechats chez Voy'[el].
Sur son blog chez LiveJournal, celle-ci a lancé une série de 31 questions sur l'écriture. Les voici ci-dessous.
Ce n'est pas vraiment un relais, mais c'est sympa de profiter de la nouvelle année pour faire le point.
1. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
Une nouvelle, une sorte de conte SF de type soft-science, limite fantastique (Doctor Who m'a convertie au wibbly wobbly timey-wimey).
2. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
Mes histoires sont généralement plutôt optimistes. Fins douces-amères, souvent une petite dose d'humour plus ou moins cynique parce que j'aime ça.
3. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
Non, surtout pas. Si je mange ou si je bois, je n'écris pas.
4. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
Narration, imaginaire. Généralement troisième personne. J'écris de plus en plus mes nouvelles au présent, mais mes romans restent au passé simple.
5. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
L'après-midi, le début de la soirée. Je ne suis pas très productive le matin, et quand la nuit avance, la fatigue m'embrouille les idées.
6. À quelle vitesse écrivez-vous ?
C'est extrêmement variable. Je ne connais pas la vitesse à laquelle je tape au clavier, je sais juste qu'elle est raisonnablement rapide. En tout cas, sur une journée, je peux tirer péniblement 500 signes certains jours, et m'envoler à 20000 signes les jours de grande inspiration.
7. Qu’est-ce que vous ne pouvez vous empêcher de mettre dans vos textes ?
Les sentiments de mes personnages. J'en ai toujours au moins un ou deux qui est aussi épouvantablement contemplatif que moi.
8. Papier-stylo ou Word-clavier ?
Word-clavier, définitivement. Les carnets que je trimballe ne sont là que pour les cas d'urgence, quand j'ai quelque chose à noter loin de tout ordinateur.
9. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?
La différence et l'acceptation d'icelle. La plupart de mes écrits traitent d'une personne qui se découvre différente des autres et/ou de ce qu'elle pensait être. Je suppose que je suis moi-même... (pause à la Forrest Gump) différente.
10. Que corrigez-vous en ce moment ?
Un roman de fantasy dont un des personnages principaux découvre (surprise) sa différence.
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
Je n'ai pas de préférence. Un plot bunny appellera généralement à s'aplatir sous forme d'une nouvelle, tandis que certaines idées prendront mieux forme en tant que romans. En tout cas, mes romans ne sont jamais très longs.
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
Des illuminations qui me tombent du ciel ? Parfois. Rarement. Mes plot bunnies occasionnels ne naissent pas de nulle part, en général : il y a à peu près toujours un élément déclencheur.
Le reste de mes idées, c'est du brainstorming, voire du repompage conscient de trucs d'autres auteurs (l'intertextualité, ce n'est pas mal, c'est normal).
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
Non. Tout simplement parce que je les connais mal. Mon défaut est d'écrire trop sec, et j'ai pris l'habitude de développer les idées et les descriptions lors des phases de correction, mais est-ce un "tic" ?
À part ça, j'aime beaucoup trop les adverbes de type "visiblement" ou "manifestement".
Et il paraît que ma capillophilie transpire parfois un peu trop dans les cheveux de mes personnages.
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
À l'occasion, parce que ça défoule. J'essaie néanmoins toujours d'explorer des facettes des univers peu développées dans l'œuvre originale, et j'évite de mettre en scène les personnages du canon, parce que si c'est pour jouer à la poupée ou pour trahir l'auteur, ça n'a aucun intérêt.
J'ai beaucoup commis de la fanfic collective de Star Trek à une époque. Dernièrement, j'ai donné dans Freaks' Squeele (semi-fanfic, puisque mon personnage est devenu canon) et dans Torchwood (Whoniverse, donc). Dans les deux cas, des textes courts, surtout défoulatoires (on me dit dans l'oreillette que le mot n'existe pas, mais je zute les fâcheux).
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
Leur existence me remplirait de joie. Néanmoins, si les textes devaient être épouvantablement mauvais et/ou trahir complètement l'univers, je serais chagrinée quand même.
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
À l'occasion, je peux écrire une nouvelle alors que je suis aussi sur un roman. Toutefois, je n'écris jamais plusieurs nouvelles ou plusieurs romans en même temps, histoire de concentrer mon énergie créatrice et de maximiser mes chances de finir le projet.
En revanche, corriger plusieurs textes à la fois ne me pose aucun problème.
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
Quelques-uns. Ils se reconnaîtront. Mais j'essaie aussi de faire lire chaque texte à au moins une personne qui ne connaît pas mon écriture.
J'ai surtout un alpha-lecteur attitré (Nours), bien que je confie parfois la difficile tâche de l'alpha-lecture à Mage GaHell.
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
Je l'ai fait à une époque. Aujourd'hui, la musique me déconcentre trop.
19. Pouvez-vous écrire partout ?
Non. J'ai besoin de calme et je ne supporte pas l'idée que l'on puisse regarder ce que j'écris par-dessus mon épaule.
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
Forcément. Celui qui répond "non" à cette question est un naïf ou un menteur.
Les séries que je regarde m'influencent également : ma SF glisse vers le fantastique depuis que je suis accro à Doctor Who.
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
Je suis de type "milestone writer". Avant de me lancer, je me pose un itinéraire pas trop détaillé mais avec un certain nombre d'étapes, sauf pour certaines nouvelles trop courtes pour cela.
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
Ce matin, dans mon lit. Je rêvais, je me suis dit en plein rêve qu'il y avait matière à faire un super roman, et maintenant, je ne me souviens presque de rien, à part qu'il y avait une reprise du personnage mythologique de Perséphone, et un jeune guerrier qui avait perdu son œil droit (ça, je sais pourquoi, ça me vient tout droit de Machete – quand je vous dis que mes plot bunnies ne viennent jamais de nulle part).
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
En temps normal, toute séance d'écriture commence par une relecture des derniers paragraphes écrits, et j'en profite souvent pour corriger quelques phrases. Je n'hésite pas non plus à revenir en arrière pour arranger la continuité, quand je me rends compte que des trucs évoluent à mesure que j'avance.
Sur un roman, je passe également tous les chapitres dans Repetition Detector sitôt que je les termine, et j'arrange les répétitions les plus voyantes.
L'exception, c'est le "mode NaNoWriMo" : le roman de novembre est écrit sans regarder en arrière ou presque.
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
Porte fermée, à l'exception de courts extraits que je peux mettre en ligne pour le plaisir (et accessoirement pour faire valoir mes droits si, un an ou deux plus tard, un zozo quelconque voulait me contester la paternité du texte).
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
Très, mais alors très très vague : je sais qu'en 2011, je vais d'abord finir la nouvelle en cours d'écriture, puis repasser une correction sur mon roman de fantasy, et ensuite me consacrer à un roman de SF que j'espère écrire en quelques mois. Pour la suite, j'ai des idées, mais pas de planning fixe.
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
Je n'en sais fichtre rien, parce que j'ouvre souvent un fichier, parfois juste pour corriger un menu zigouigoui, et que je ne change pas de version à chaque fois, loin s'en faut.
Une nouvelle est généralement envoyée à un AT au bout de quatre ou cinq versions sauvegardées. Pour un roman, ça peut être plus, jusqu'à une douzaine pour Gigahertz.
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo ?
Cinq.
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
Seulement à mon mari. Mes autres proches apprennent l'existence d'un texte quand il est publié (ils doivent donc penser que j'écris fort peu).
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
À l'occasion, oui. C'est intéressant de se frotter aux méthodes d'écriture des autres, et parfois, de déceler chez eux quelques menus défauts que l'on a aussi. De là, il est plus facile de les corriger.
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
Je suis incapable de répondre à cette question, faute de savoir ce qu'est un texte abouti.
Mon premier point final a été posé sur une nouvelle, à l'adolescence : une histoire de vampires. Le premier roman que j'ai vraiment écrit de A à Z était mon NaNoWriMo 2006 (Gigahertz, sur lequel j'ai continué à revenir jusqu'en 2010). Le premier texte que j'ai vraiment travaillé pour l'envoyer à un appel à textes était une nouvelle de fantasy, début 2008 (elle fut refusée). Quant à ma première nouvelle assez aboutie pour être publiée, elle a été commencée en 2002 sous forme de deux paragraphes isolés, et terminée en 2009.
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)
Sûrement pas, puisque je réponds à toutes les questions le même jour !
Sur son blog chez LiveJournal, celle-ci a lancé une série de 31 questions sur l'écriture. Les voici ci-dessous.
Ce n'est pas vraiment un relais, mais c'est sympa de profiter de la nouvelle année pour faire le point.
1. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
Une nouvelle, une sorte de conte SF de type soft-science, limite fantastique (Doctor Who m'a convertie au wibbly wobbly timey-wimey).
2. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
Mes histoires sont généralement plutôt optimistes. Fins douces-amères, souvent une petite dose d'humour plus ou moins cynique parce que j'aime ça.
3. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
Non, surtout pas. Si je mange ou si je bois, je n'écris pas.
4. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
Narration, imaginaire. Généralement troisième personne. J'écris de plus en plus mes nouvelles au présent, mais mes romans restent au passé simple.
5. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
L'après-midi, le début de la soirée. Je ne suis pas très productive le matin, et quand la nuit avance, la fatigue m'embrouille les idées.
6. À quelle vitesse écrivez-vous ?
C'est extrêmement variable. Je ne connais pas la vitesse à laquelle je tape au clavier, je sais juste qu'elle est raisonnablement rapide. En tout cas, sur une journée, je peux tirer péniblement 500 signes certains jours, et m'envoler à 20000 signes les jours de grande inspiration.
7. Qu’est-ce que vous ne pouvez vous empêcher de mettre dans vos textes ?
Les sentiments de mes personnages. J'en ai toujours au moins un ou deux qui est aussi épouvantablement contemplatif que moi.
8. Papier-stylo ou Word-clavier ?
Word-clavier, définitivement. Les carnets que je trimballe ne sont là que pour les cas d'urgence, quand j'ai quelque chose à noter loin de tout ordinateur.
9. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?
La différence et l'acceptation d'icelle. La plupart de mes écrits traitent d'une personne qui se découvre différente des autres et/ou de ce qu'elle pensait être. Je suppose que je suis moi-même... (pause à la Forrest Gump) différente.
10. Que corrigez-vous en ce moment ?
Un roman de fantasy dont un des personnages principaux découvre (surprise) sa différence.
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
Je n'ai pas de préférence. Un plot bunny appellera généralement à s'aplatir sous forme d'une nouvelle, tandis que certaines idées prendront mieux forme en tant que romans. En tout cas, mes romans ne sont jamais très longs.
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
Des illuminations qui me tombent du ciel ? Parfois. Rarement. Mes plot bunnies occasionnels ne naissent pas de nulle part, en général : il y a à peu près toujours un élément déclencheur.
Le reste de mes idées, c'est du brainstorming, voire du repompage conscient de trucs d'autres auteurs (l'intertextualité, ce n'est pas mal, c'est normal).
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
Non. Tout simplement parce que je les connais mal. Mon défaut est d'écrire trop sec, et j'ai pris l'habitude de développer les idées et les descriptions lors des phases de correction, mais est-ce un "tic" ?
À part ça, j'aime beaucoup trop les adverbes de type "visiblement" ou "manifestement".
Et il paraît que ma capillophilie transpire parfois un peu trop dans les cheveux de mes personnages.
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
À l'occasion, parce que ça défoule. J'essaie néanmoins toujours d'explorer des facettes des univers peu développées dans l'œuvre originale, et j'évite de mettre en scène les personnages du canon, parce que si c'est pour jouer à la poupée ou pour trahir l'auteur, ça n'a aucun intérêt.
J'ai beaucoup commis de la fanfic collective de Star Trek à une époque. Dernièrement, j'ai donné dans Freaks' Squeele (semi-fanfic, puisque mon personnage est devenu canon) et dans Torchwood (Whoniverse, donc). Dans les deux cas, des textes courts, surtout défoulatoires (on me dit dans l'oreillette que le mot n'existe pas, mais je zute les fâcheux).
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
Leur existence me remplirait de joie. Néanmoins, si les textes devaient être épouvantablement mauvais et/ou trahir complètement l'univers, je serais chagrinée quand même.
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
À l'occasion, je peux écrire une nouvelle alors que je suis aussi sur un roman. Toutefois, je n'écris jamais plusieurs nouvelles ou plusieurs romans en même temps, histoire de concentrer mon énergie créatrice et de maximiser mes chances de finir le projet.
En revanche, corriger plusieurs textes à la fois ne me pose aucun problème.
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
Quelques-uns. Ils se reconnaîtront. Mais j'essaie aussi de faire lire chaque texte à au moins une personne qui ne connaît pas mon écriture.
J'ai surtout un alpha-lecteur attitré (Nours), bien que je confie parfois la difficile tâche de l'alpha-lecture à Mage GaHell.
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
Je l'ai fait à une époque. Aujourd'hui, la musique me déconcentre trop.
19. Pouvez-vous écrire partout ?
Non. J'ai besoin de calme et je ne supporte pas l'idée que l'on puisse regarder ce que j'écris par-dessus mon épaule.
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
Forcément. Celui qui répond "non" à cette question est un naïf ou un menteur.
Les séries que je regarde m'influencent également : ma SF glisse vers le fantastique depuis que je suis accro à Doctor Who.
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
Je suis de type "milestone writer". Avant de me lancer, je me pose un itinéraire pas trop détaillé mais avec un certain nombre d'étapes, sauf pour certaines nouvelles trop courtes pour cela.
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
Ce matin, dans mon lit. Je rêvais, je me suis dit en plein rêve qu'il y avait matière à faire un super roman, et maintenant, je ne me souviens presque de rien, à part qu'il y avait une reprise du personnage mythologique de Perséphone, et un jeune guerrier qui avait perdu son œil droit (ça, je sais pourquoi, ça me vient tout droit de Machete – quand je vous dis que mes plot bunnies ne viennent jamais de nulle part).
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
En temps normal, toute séance d'écriture commence par une relecture des derniers paragraphes écrits, et j'en profite souvent pour corriger quelques phrases. Je n'hésite pas non plus à revenir en arrière pour arranger la continuité, quand je me rends compte que des trucs évoluent à mesure que j'avance.
Sur un roman, je passe également tous les chapitres dans Repetition Detector sitôt que je les termine, et j'arrange les répétitions les plus voyantes.
L'exception, c'est le "mode NaNoWriMo" : le roman de novembre est écrit sans regarder en arrière ou presque.
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
Porte fermée, à l'exception de courts extraits que je peux mettre en ligne pour le plaisir (et accessoirement pour faire valoir mes droits si, un an ou deux plus tard, un zozo quelconque voulait me contester la paternité du texte).
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
Très, mais alors très très vague : je sais qu'en 2011, je vais d'abord finir la nouvelle en cours d'écriture, puis repasser une correction sur mon roman de fantasy, et ensuite me consacrer à un roman de SF que j'espère écrire en quelques mois. Pour la suite, j'ai des idées, mais pas de planning fixe.
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
Je n'en sais fichtre rien, parce que j'ouvre souvent un fichier, parfois juste pour corriger un menu zigouigoui, et que je ne change pas de version à chaque fois, loin s'en faut.
Une nouvelle est généralement envoyée à un AT au bout de quatre ou cinq versions sauvegardées. Pour un roman, ça peut être plus, jusqu'à une douzaine pour Gigahertz.
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo ?
Cinq.
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
Seulement à mon mari. Mes autres proches apprennent l'existence d'un texte quand il est publié (ils doivent donc penser que j'écris fort peu).
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
À l'occasion, oui. C'est intéressant de se frotter aux méthodes d'écriture des autres, et parfois, de déceler chez eux quelques menus défauts que l'on a aussi. De là, il est plus facile de les corriger.
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
Je suis incapable de répondre à cette question, faute de savoir ce qu'est un texte abouti.
Mon premier point final a été posé sur une nouvelle, à l'adolescence : une histoire de vampires. Le premier roman que j'ai vraiment écrit de A à Z était mon NaNoWriMo 2006 (Gigahertz, sur lequel j'ai continué à revenir jusqu'en 2010). Le premier texte que j'ai vraiment travaillé pour l'envoyer à un appel à textes était une nouvelle de fantasy, début 2008 (elle fut refusée). Quant à ma première nouvelle assez aboutie pour être publiée, elle a été commencée en 2002 sous forme de deux paragraphes isolés, et terminée en 2009.
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)
Sûrement pas, puisque je réponds à toutes les questions le même jour !
17 : comment peux-tu t'assurer que le bêta-lecteur ne t'a pas lu, maintenant que "Le Monde pour 12 euros" est librement téléchargeable ? Avec ta renommée actuelle, y a-t-il encore quelqu'un qui ne t'a jamais lu ? (ou en tout cas quelqu'un qui te connaitrait suffisamment pour bêta-lire mais qui n'aurait pas téléchargé ce roman ?)
RépondreSupprimerJe suppose que ça peut encore exister.
RépondreSupprimerEn tout cas, des gens pas familiers de mes textes, j'en trouve assez facilement en général.
Oh, je suis cité !
RépondreSupprimerN'hésite pas à me solliciter si tu veux que j'alpha-lise des trucs (même si je suis un piètre alpha/bêta lecteur, vu que je n'ai aucune rigueur et que je suis bon public).