La crobarditude des choses

Les points trimestriels sont sans doute les réunions où on a le moins l'impression que notre présence sert à quelque chose.
Voilà comment on se retrouve à réfléchir aux éventuelles couvertures de ses romans pendant que les collègues jouent à qui présentera son projet de la façon la plus ennuyeuse.


En haut à gauche : spéciale dédicace à Maurice.
En haut à droite : une idée pour Gigahertz.
En bas : deux versions de la même idée pour Diane (l'héroïne et trois objets symboliques de l'histoire).

Vous me direz, c'est un peu inutile dans la mesure où la procédure standard, en matière de couverture, consiste à ce que l'éditeur traite directement avec l'illustrateur. Au mieux, l'auteur arrive dans la boucle au moment des finitions, pour chipoter un peu. Au pire, on lui envoie le produit fini en disant "Ta-dam ! Hein que ça te plaît !"
Oui, mais...
Pour Gigahertz, j'ai poussé mon idée auprès du patron, et elle a l'air de lui plaire.
Comme quoi, des fois, prendre les devants, ça peut payer.

À suivre.

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