Attention, message à rallonge !
Il n'y aura pas nécessairement plus de texte que d'habitude, mais plus d'images, ça, c'est sûr.
25- Certains de tes personnages ont-ils des animaux familiers ? Parle-nous d'eux.
Il y a très longtemps, mon héroïne Myrrha avait bien un chat prénommé Sitarane (on note le bon goût de la demoiselle, tout de suite), mais depuis que j'écris un peu plus "sérieusement", en général, mes personnages ne s'embarrassent pas de bestioles.
Dans les écrits récents, le seul cas qui me vient à l'esprit est celui d'Axel et de son chien Dédé, même si ce dernier est un peu plus qu'un bête animal de compagnie.
Ce loup m'a servi de référence pour l'apparence du gentil Dédé.
Le chien Dédé, qui somnolait sur le canapé, leva la tête à leur arrivée. Il prit le temps de bâiller avant de venir au petit trot réclamer une caresse.
« Salut, toi ! s’extasia la jeune femme. Ça, c’est un bon chien qui garde bien la maison ! »
Elle enfouit ses deux mains dans l’épaisse fourrure mi-rousse, mi-argentée. La façon dont Dédé fermait les yeux en remuant la queue en disait long sur son contentement. Axel fit un gros effort pour ne pas se sentir jaloux. Plutôt que de s’énerver, il décida d’en rire :
« Hé, mais… Moi qui croyais que tu sortais avec moi !
— Je ne sais pas, peut-être que je préfère ton chien, après tout.
— Ah non, pas question de partager ! »
À part lui, j'ai beau réfléchir, je ne trouve que des oiseaux :
À chacun de ses trois enfants qui quittent le foyer familial, la reine Mésange confie un oiseau, lié à elle par magie onirique. Respectivement, une buse, une mouette et un corbeau.
Dans mon NaNo 2008, nom de code DOD, je me suis amusée à intégrer un animal sidekick pathétique (à défaut d'être comique). À plumes, lui aussi.
« Pardonnez-moi pour cette petite frayeur, s’excusa-t-elle en ouvrant la porte de la cage. Araco est une de ces pauvres bêtes issues d’une manipulation génétique, et il ne s’est jamais complètement remis du traumatisme de son éclosion. Viens sur ton perchoir, mon tout beau. Tu pourras te défouler tranquillement. »
Issu du mélange contre nature entre un ara rouge et un cacatoès, l’animal ne manquait pas d’allure, comme vêtu d’un tourbillon de plumes colorées. Néanmoins, il ne brillait que par son plumage ; nullement par son ramage, inexistant à l’exception d’un hurlement occasionnel, et encore moins par son esprit, que les créateurs de cette nouvelle espèce avaient très probablement oublié en route. Petit défaut qui ne l’empêchait pas de valoir une fortune.
Je crois que c'est tout pour les bestioles.
26- Question artistique : dessines-tu tes personnages ? D'autres personnes les dessinent-elles ? Choisis un de tes personnages et montre-nous l'image de lui que tu préfères !
Réponse simple : oui, je dessine mes personnages, et oui, parfois, d'autres personnes les dessinent aussi (encore trop rarement à mon goût).
Néanmoins, sur une question pareille, une réponse simple ne saurait suffire, et une seule image, encore moins.
Mes premiers personnages sont ceux que j'ai le plus dessinés, aussi ai-je pas mal de versions de Ludy Markova, ou encore du prince Coriolan et de ses petites camarades (qu'elles l'aient ou non accueilli dans leur lit).
Myosotis la spirite (en pixels), Veline la princesse-sorcière (au crayon) et Lila la prêtresse (au Bic). On ne jouera pas à "qui est au lit avec le prince", c'est trop facile. En revanche, en cliquant pour agrandir, on peut admirer le coup de griffe qu'il a dans le dos, souvenir d'un combat où il s'est bien fait latter.
Ces dernières années, d'une part, je dessine un peu moins, et d'autre part, si je regarde mes dessins, j'y trouve plus de fanarts que de portraits de mes propres personnages (hors jeu de rôles). Des esquisses, oui. Des images à peu près finalisées, presque pas.
Crobards d'étude LODA : Dérénik et Célia.
Crobard d'étude 180 : Adélaïde.
Sinon, j'utilise aussi des générateurs quand ça me prend. J'ai fait toute une partie du casting de Diane en version Mangatar.
En voici trois parmi les plus importants (dont Diane elle-même) :
Et enfin, depuis peu, je commence à voir arriver des fanarts. Ça, c'est génial : voir mon univers prendre vie sous le crayon de quelqu'un d'autre, qui, en général, dessine mieux que moi.
Voici donc les héros d'Et pour quelques gigahertz de plus... vus par Stéphane "Samael" Sabourin :
Les mêmes en plus nombreux, vus par Julien "Neil" Meyrat :
Surtout cliquez, allez voir ce qu'ils font, j'adore ces deux garçons !
"Simicoudza Simicourba, dit Sitarane, est né dans une famille de sorciers [...] le chef de bande, qui avait une réputation de sorcier [...] les trois brigands avaient bu le sang de leurs victimes et en avaient recueilli pour servir aux pratiques occultes de Calendrin. [...] de nombreux envoûteurs et jeteurs de sort enrôlent l'esprit de Sitarane pour leurs opérations de magie noire. [...] prier nuitamment sur la tombe de Sitarane pour que son esprit démoniaque favorise leur entreprise."
RépondreSupprimerEt encore, je n'ai pas ouvert l'article connexe "Sorcellerie à La Réunion". Tu peux nous réexpliquer ce qui te gênait dans l'origine des pouvoirs de Suzanne dans Le Dernier Vampire ?
L'impression que dès qu'un personnage a un ancêtre des îles, celui-ci était guérisseur (comme si toutes les vieilles créoles étaient forcément sorcières). Les origines réunionnaises de Suzanne semblent n'être là que pour justifier ses pouvoirs héréditaires. À croire que ça n'aurait pas pu marcher si elle venait de Pologne ou de la Creuse.
SupprimerEn outre, ladite grand-mère avait un super remède à base de venin de serpent... alors qu'il n'y a pas de serpents venimeux à la Réunion.
Bref, le clicheton rebattu et bien moisi.
J'interprète ton commentaire comme un : "ah, tu vois qu'il y en a, des sorciers, à la Réunion !"
Ben oui, bien sûr, comme partout. Tu as des rituels de magie noire à Paris aussi. Et des sorcières dans le Larzac.
Précisons que quand je lis "de nombreux envoûteurs et jeteurs de sort", je comprends "quelques dizaines de gramounes et deux-trois gourous fêlés".