J'ai la peau douce. Je sens bon. J'estime avoir perdu environ dix-huit kilos de peaux mortes quand l'employée du hammam m'a passé le gant de crin.
Zack a éventré le sac de litière pendant mon absence, mais je n'arrive pas à me sentir furieuse. Peut-être parce que j'ai fini le chocolat et le pinard. C'est souvent moi qui me dévoue pour ce genre de sacrifice, bizarrement.
Berlioz, lui, dort tout le temps, assommé par le vaccin subi il y a deux jours. Il fallait y passer, petit bonhomme. Il n'empêche qu'à le voir comme ça, avec ses yeux gonflés, je me sens vaguement coupable. Mine de rien, c'est moi qui l'ai pris en traître et emmené chez le vilain monsieur qui l'a piqué avec un produit qui le rend patraque.
Je suis fatiguée, il est tard et je dois encore me laver les cheveux.
C'est la fin de ma semaine de congés. Demain matin, je retourne au bureau.
Nom de Dlul, j'ai une de ces envies de ne pas y aller...
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