Lu dans une discussion au sujet des descriptions de personnages :
"De même, j'apprécie grandement quand on connait assez vite la couleur de ses yeux."
Ah.
Il faut que je vous dise : un jour, en lisant un roman de fantasy par ailleurs plutôt très bien fichu, je me suis surprise à m'agacer, parce que l'auteur précisait la nuance exacte des yeux de sa demi-douzaine de personnages principaux (avec moult détails, parce que tous sauf un ayant les yeux marron, le gars avait fait un effort pour les différencier quand même). Pourquoi ? Parce que c'était un roman d'action, que les types partaient en mission commando et que ça n'apportait rien d'entrer dans ce genre de précision.
Je sais bien que la couleur des yeux fait partie des éléments-clefs dans les descriptions. Chez plein de monde. Mais pas toujours chez moi.
Je m'explique.
Oui, quand je crée un personnage, je connais la couleur de ses yeux, comme je connais un certain nombre de points que je ne préciserai pas forcément au fil du texte. Dans L'Ouroboros d'argent, Capucine adore les pâtisseries à la framboise. Je ne l'ai noté nulle part. Ça vous a manqué ?
Ben je n'ai pas indiqué la couleur de ses yeux non plus...
Le fait est que je fonctionne à peu près toujours en focalisation interne, et qu'une personne qui interagit avec une autre ne s'intéresse à la couleur de ses yeux que si elle a une bonne raison de le faire. Ergo, dans une bonne partie des cas, mes descriptions ne mentionneront pas ce point, parce que le personnage qui a le focus ne remarque pas tout.
C'est un choix de ma part. Ça ne veut pas dire que je compte fonder un collectif anti-couleur des yeux, bien au contraire, parce qu'il reste des cas où le lecteur va la connaître, la couleur. Principalement :
1- Couleur remarquable, parce qu'elle est peu commune ou parce qu'elle a une importance dans l'intrigue.
2- Le personnage-focus a de bonnes raisons de plonger son regard dans celui du personnage décrit.
Attention, ce second cas peut se présenter assez tard et retarder d'autant la révélation... J'ai sous le coude un roman dont l'héroïne met bien huit mois à se rendre compte qu'un de ses potes a les yeux verts.
Cela dit, si ça vous empêche de dormir, voici un récapitulatif des couleurs d'yeux de quelques personnages figurant dans mes romans déjà publiés.
Et pour quelques gigahertz de plus...
Jean-Frédéric Serrano : marron
Milo Tikosh : noisette
Shania Artemisia : marron très foncé, presque noir
Patrick Terre : marron
Marianne Sablay : marron
Ronan Hook : marron
Lya Carlottini : bleus
L'Ouroboros d'argent
Axel Maillard : marron
Julie Escurido : marron presque noir (mentionné dans le texte)
Célia de Rannetaud : marron
Claudio Korit : marron
Capucine Marquet : noisette
Dérénik : ambrés
Léonie Lafaux : vert olive (mentionné dans le texte)
À la lumière de ce qui précède, il me semble raisonnable d'estimer que si je ne dis rien, par défaut, la personne a les yeux marron.
Ou sinon, cherchez si j'ai créé des avatars pour les personnages, ça marche aussi.
"De même, j'apprécie grandement quand on connait assez vite la couleur de ses yeux."
Ah.
Il faut que je vous dise : un jour, en lisant un roman de fantasy par ailleurs plutôt très bien fichu, je me suis surprise à m'agacer, parce que l'auteur précisait la nuance exacte des yeux de sa demi-douzaine de personnages principaux (avec moult détails, parce que tous sauf un ayant les yeux marron, le gars avait fait un effort pour les différencier quand même). Pourquoi ? Parce que c'était un roman d'action, que les types partaient en mission commando et que ça n'apportait rien d'entrer dans ce genre de précision.
Je sais bien que la couleur des yeux fait partie des éléments-clefs dans les descriptions. Chez plein de monde. Mais pas toujours chez moi.
Je m'explique.
Oui, quand je crée un personnage, je connais la couleur de ses yeux, comme je connais un certain nombre de points que je ne préciserai pas forcément au fil du texte. Dans L'Ouroboros d'argent, Capucine adore les pâtisseries à la framboise. Je ne l'ai noté nulle part. Ça vous a manqué ?
Ben je n'ai pas indiqué la couleur de ses yeux non plus...
Le fait est que je fonctionne à peu près toujours en focalisation interne, et qu'une personne qui interagit avec une autre ne s'intéresse à la couleur de ses yeux que si elle a une bonne raison de le faire. Ergo, dans une bonne partie des cas, mes descriptions ne mentionneront pas ce point, parce que le personnage qui a le focus ne remarque pas tout.
C'est un choix de ma part. Ça ne veut pas dire que je compte fonder un collectif anti-couleur des yeux, bien au contraire, parce qu'il reste des cas où le lecteur va la connaître, la couleur. Principalement :
1- Couleur remarquable, parce qu'elle est peu commune ou parce qu'elle a une importance dans l'intrigue.
2- Le personnage-focus a de bonnes raisons de plonger son regard dans celui du personnage décrit.
Attention, ce second cas peut se présenter assez tard et retarder d'autant la révélation... J'ai sous le coude un roman dont l'héroïne met bien huit mois à se rendre compte qu'un de ses potes a les yeux verts.
Cela dit, si ça vous empêche de dormir, voici un récapitulatif des couleurs d'yeux de quelques personnages figurant dans mes romans déjà publiés.
Et pour quelques gigahertz de plus...
Jean-Frédéric Serrano : marron
Milo Tikosh : noisette
Shania Artemisia : marron très foncé, presque noir
Patrick Terre : marron
Marianne Sablay : marron
Ronan Hook : marron
Lya Carlottini : bleus
L'Ouroboros d'argent
Axel Maillard : marron
Julie Escurido : marron presque noir (mentionné dans le texte)
Célia de Rannetaud : marron
Claudio Korit : marron
Capucine Marquet : noisette
Dérénik : ambrés
Léonie Lafaux : vert olive (mentionné dans le texte)
À la lumière de ce qui précède, il me semble raisonnable d'estimer que si je ne dis rien, par défaut, la personne a les yeux marron.
Ou sinon, cherchez si j'ai créé des avatars pour les personnages, ça marche aussi.
Pour ma part, ce n'est pas le fait de ne pas avoir une description qui me gêne (couleur des yeux incluse) mais de l'avoir trop tard, c'est à dire que l'auteur m'a laissé le temps d'imaginer le personnage à ma sauce puis, d'un coup, au bout de plusieurs dizaines / centaines de page, il m'annonce que je me suis plantée par un détail. Ça, ça m'agace. ;)
RépondreSupprimerForcément... C'est pourquoi j'essaie toujours, pour chaque perso important (voire pour des figurants, parce que c'est rigolo de brouiller les pistes et de ne pas toujours associer "description = personnage qui va rester"), de caser l'essentiel à sa première apparition. Mais je crois que tout le monde fait plus ou moins pareil.
SupprimerÇa me fait le même effet quand je lis un manga : j'imagine certaines couleurs pour les personnages, et c'est très perturbant quand ils apparaissent sur la couverture au bout de plusieurs tomes, avec des couleurs très différentes de ce que je pensais.
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