Marathon

Paradoxe du jour : ce sprint final n'en finit pas.
Quand je n'ai ni carotte extérieure à ma personne, ni couteau sous la gorge, tenir des plannings, finir dans les clous, c'est bien simple, je n'y arrive plus.

La dernière fée de Bourbon, j'ai d'abord cru la terminer fin décembre. Puis fin janvier. Puis fin février. Le fichier a grandi, gonflé, il devrait bientôt atteindre le double du volume qu'il occupait fin novembre, mais je n'ai toujours pas posé le point final.
Cette fois, c'est fini, je ne recule plus : le délai, la deadline, c'est le Salon du Livre de Paris. Obligé. Je ne m'accorde même plus de "et si".

Parce que derrière, j'ai au moins une nouvelle et une novella sur le gril, un autre roman à préparer, et une autre nouvelle pour laquelle j'aimerais trouver au moins un thème, un truc sur lequel me lancer. Et si je continue à lambiner, j'y serai encore l'an prochain.
Donc, si je ne suis pas très présente sur le blog, c'est aussi parce que quand j'ai les neurones à peu près alignés et un clavier sous les doigts, je me consacre à l'écriture. Pour finir ce premier jet qui me résiste.

Pendant ce temps, j'en connais qui n'ont pas ce genre de dilemme.

Commentaires