Le marathon annuel d'écriture est en cours, et j'avance tranquillement, dans les clous, sur la suite de L'Ouroboros d'argent, intitulée pour l'instant La nuit des lunards (et je pense conserver ce titre).
J'essaie de me concentrer dessus, bien que mon cerveau tente beaucoup de se disperser, de revenir à, au choix :
- la nouvelle longue de fantasy que j'avais commencée en octobre et laissée en plan pour attraper le défi de novembre.
- le projet top-secret, dont les détails avant rédaction sont en train de se régler.
- les deux romans pour lesquels j'ai des corrections éditoriales susceptibles de tomber à peu près n'importe quand.
- un nouveau projet de SF, temporairement intitulé Ysa Zéro, qui a fleuri comme par hasard au matin du 1er novembre.
« Est-ce qu’on peut savoir pourquoi, ou est-ce que monsieur a ses raisons que la raison ignore ? »
Il toisa le garçon, féroce, les dents dénudées par une grimace proche de la haine. Annabelle lui posa une main sur l’épaule.
« Ça me paraît évident, Thib. Il ne peut pas parce qu’il connaît la personne. »
À son tour, elle plongea les yeux dans ceux de Bastien. Plus calme en apparence, elle était pourtant tout aussi impitoyable. Axel le savait pour avoir fait plus d’une fois l’expérience de sa dureté. Sondé par ce regard incisif, l’étudiant ne tarda pas à hocher la tête, les poings serrés.
« Quod per Terra licet… » murmura Lucien pour puiser un peu de force en avance.
Il n’y avait pas d’autre choix que d’attendre l’attaque. Compte tenu de la nature de leurs adversaires, l’affrontement ne durerait pas plus longtemps qu’un duel de iaido. Toute personne mordue mourrait dans l’instant, et tout monstre blessé dans le court laps de temps où c’était possible ne tarderait pas à succomber, sa forme palpable étant aussi fragile que dangereuse.
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