Présences d'esprits n°84

Bloody lundi, comme disait l'autre. De retour dans la vie réelle après la parenthèse enchantée du Valjoly'maginaire, très très beau, sympa et convivial, j'oscille, comme trop souvent entre "j'adore les salons" et "je suis trop vieille pour ces conneries". L'an prochain, je lève le pied sur les allers-retours dans le week-end, surtout en voiture. Question de survie
Sous un ciel bleu pâlichon, un brin sale, j'affiche zéro énergie, guère plus de motivation, et un cerveau engourdi qui peine à aligner ses trois neurones, surtout sachant qu'il fera nuit quand je quitterai le bureau.
Les odes à la beauté de l'automne fleurissent partout en ce moment. Je fais partie des glandus qui ont du mal à y adhérer : certes, il y a de belles couleurs et un joli tapis de brume le matin, mais je me gèle malgré le gilet et le chauffage. Et puis ces jours qui raccourcissent, ça me déprime. Bref, ton Oph, elle a sa carte dans la Team Printemps (la saison, pas les magasins). Heure d'hiver, ta mère.
Mais je m'égare.
 
Puisqu'il est question de printemps, j'ai découvert à mon retour l'annonce officielle de la parution du fanzine Présences d'Esprits, 84ème du nom.
 
 
Un numéro d'autant plus appréciable, en cette saison déclinante et tristoune, qu'il revient sur deux salons de début 2015, marqués l'un comme l'autre par un beau soleil : les Oniriques, et le Festival des Mondes de l'Imaginaire.
Le tout avec une interview de moi par Marthe Machorowski, réalisée, justement, lors des Oniriques (en mars).
 
Pour ne rien gâcher, un premier avis sur le fanzine a déjà été publié sur la Yozone. On peut notamment y lire :
Ophélie Bruneau dont j’aime la décontraction, la simplicité et le bon sens. Son premier bouquin était loin d’être mauvais et nous tenons là une auteure à surveiller de près.
 
OK, c'est bon. On a beau être un lundi d'automne, la balance penche clairement du côté de la bonne humeur !

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