Boulot, joies, feuilles mortes et fatigue

Au jour le jour, ton Oph se traîne tant bien que mal, en équilibre précaire sur les rives de l'implosion consécutive à une accumulation de trop de trucs, dont pas assez de sommeil. Le problème, c'est que faire plein de trucs, j'y suis droguée. Si j'arrête, je m'écroule. Alors doser le tout sans tomber dans le burn-out, ça devient une savante tambouille dont, avec les années, je commence à devenir spécialiste. Écrire. Prendre des photos. Ramasser les feuilles mortes. Cuisiner. Retourner au bureau le lundi matin.
Bon.
Au moins, je survis. Je ne me sens même pas malheureuse. Juste épuisée en permanence.
 
Malgré ça, cette année encore, et pour la dixième fois consécutive, je me suis lancée dans la grande aventure du NaNoWriMo.

 
Retour à la SF, version young adult, avec une anticipation aux accents de post-apocalypse et de dystopie-malgré-nous (à conditions extrêmes, mesures extrêmes, pardon aux familles, tout ça).
J'avance gentiment, j'ai bon espoir d'atteindre le quota des 50 000 mots avec quelques jours d'avance, et à l'heure où j'écris ces lignes, la jonction vient de se faire entre Ysa et Lidari d'un côté, Floyd et Artemios de l'autre. Les chapitres à suivre s'annoncent bien sympathiques.
 
Un extrait pour marquer le coup :
 — Bonjour ! lui dit-elle avec un sourire. Tout va bien, je suis juste curieuse.
Elle lut dans ses yeux noirs toute l’incrédulité du monde. Si elle ne l’avait pas retenu par le bras, il aurait sans doute encore tenté de s’enfuir.
— Police ou garde d’honneur ? demanda-t-il en pointant du doigt le relais électronique sur sa tempe.
— Police centrale, mais je ne suis plus en service à cette heure-ci. Je m’appelle Ysa Insulae. Et vous ?
 
Pour compléter ça, parce que je ne bossais pas encore assez, le travail éditorial vient de commencer sur le projet top-secret, et je sais de source sûre que la couverture avance en parallèle (signée Florent Maudoux, si c'est pas la classe, ça !).
Y'a plus qu'à.
 
Sainte Caféine, priez pour nous.

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