Retour du Salon Fantastique

Première sortie de l'année, première occasion de dédicacer le tome 1 d'Ana l'Étoilée...
En ce week-end d'hiver ensoleillé, j'ai donc passé trois jours sur le Salon Fantastique de Paris. Petite nouveauté pour moi, j'étais à temps plein sur le stand de la librairie officielle, en compagnie, notamment, de quelques "grands" du milieu.

(photo Richard Sorba)



Puisque toute prose s'avèrerait vite terne et convenue, allons-y avec des listes simples.

Les +
  • une ambiance extra du début à la fin, sur les stands comme dans les allées.
  • des libraires aux petits soins, en particulier Jonathan qui nous appelait toutes "princesse" et nous traitait comme telles (au quotidien, je saturerais vite, mais une fois de temps en temps, c'est extra).
  • une table ronde consacrée aux femmes dans l'imaginaire, en compagnie de dames formidables, où je me suis sentie à l'aise puisque je m'intéresse depuis longtemps aux problématiques de genre.
  • un concert des Deep Ones encore plus à l'arrache que d'habitude, mais que par un miracle encore mystérieux, nous avons réussi à gérer quand même.
  • l'occasion de revoir plein de têtes familières et d'en découvrir d'autres, en particulier Nicolas Jamonneau et Claire Krust.
  • le premier festival où mon cher et tendre m'accompagnait pour de bon (le vendredi), sans être obligé de balader les enfants.

Les -
  • un froid de canard, en particulier le vendredi où le chauffage ne fonctionnait pas, ou mal, ou peu importe, on se pelait sévère.
  • les 60 euros de parking, oui, ça pique un peu (et encore, le vendredi, on avait pris les transports).
  • une nuit pourrie entre le vendredi et le samedi, trop chaud, mal au ventre, qui a pompé mes réserves d'énergie, me laissant quelque peu zombifiée sur la fin.
  • l'éloignement avec le stand du Chat Noir, qui a réduit à la portion congrue les échanges et autres blagues avec mes camarades habituels.

(photo Et pour quelques dragons de plus)

Je reviens de ces trois jours avec la certitude qu'il faut que j'arrête d'enquiller trois jours complets de festival, parce que je n'ai plus l'énergie qu'il me faudrait pour ça, mais aussi avec l'incroyable score de 40 livres dédicacés sur le week-end. Un truc de fou à mon échelle. Avec un peu de chance, en droits d'auteur et en comptant que certains exemplaires n'étaient pas vendus (service presse, exemplaires illustrateurs), ça va presque me rembourser les frais de parking.
La dernière fée de Bourbon est le livre qui s'est le mieux vendu, sans doute grâce à l'excellent bouche à oreille dont il bénéficie depuis quelques mois. La présence de Nicolas Jamonneau le dimanche a aussi eu un impact visible sur les chiffres ; enfin, dernier hasard favorable, plusieurs visiteurs d'origine réunionnaise étaient curieux de découvrir ce roman situé chez eux.

Et voilà, je dois reprendre le cours de ma vie, planter mes courges et mes roses trémières, les garder en serre le temps que le printemps arrive, et puis finir ce premier jet d'Ana 3, voire travailler sur une nouvelle ou deux si j'en trouve le courage...
L'eau coule toujours.

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