À l'heure où 2016 se referme dans une corolle de givre, il est plus que temps de revenir, non pas sur une actualité mondiale pas forcément plus dramatique qu'autrefois mais infiniment plus visible et stressante, mais bien sur ce que j'ai aimé découvrir. Zut de zut, le monde n'est pas ce qu'il est juste à cause des bombardements, noyades de migrants et décès de célébrités. Le monde est aussi culture et art.
Bref.
C'est parti pour les Oph Awards 2016, en commençant par la musique, comme d'habitude !
- Album de l'année : Codex Atlanticus, par Serenity.
Le groupe autrichien a maîtrisé de bout en bout cet album dédié à Léonard de Vinci. Bien sûr, c'est leur style, qui ne plaira pas à tout le monde, mais j'adore. Il y a un sacré travail de compo malgré deux-trois ballades trop sirupeuses, et le monde aura pu découvrir que la voix du bassiste Fabio D'Amore ressemble étonnamment à celle de Phil Collins.
- Chanson de l'année : Moonlight Kissed, par Poets of the Fall.
Pas de vidéo cette année, faute d'en avoir trouvé une ; cependant, sachez que je peux fredonner cette chanson pendant des heures en continu, en improvisant des variations au fur et à mesure.
- J'ai-failli-ne-pas-le-reconnaître de l'année : Jaska Mäkinen.
En 2014, le guitariste finlandais était un grand brun aux yeux bleus timide, d'un abord un peu froid, qui jouait tout un concert sans se départir d'un sérieux papal.
En 2016, j'ai découvert un grand brun aux yeux bleus tout sourire, souvent au bord de la scène, le premier à exhorter le public à taper dans ses mains ou à sauter sur place.
Je ne sais pas ce qui s'est passé dans sa vie, s'il a trouvé l'amour ou autre chose, mais ça fait plaisir à voir.
- Film de l'année : Zootopie, par Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush.
Une très jolie parabole sur le racisme dont le propos rappelle un peu Ratatouille et dont la forme bénéficie des dernières innovations techniques. Bref, un superbe dessin animé !
- Roman de l'année : Alouettes, par Jeanne-A Debats.
Meilleur roman de l'année, sans discuter. Point. En attendant le dernier tome de la trilogie.
- BD de l'année : Rivers of London - Body Work, par Ben Aaronovitch, Andrew Cartmel et Lee Sullivan.
Et voilà, c'est terminé pour cette année !
Il ne me reste qu'à vous souhaiter un merveilleux réveillon (ou un réveilleux merveillon, je ne sais plus) et à vous donner rendez-vous début 2017 pour faire le point sur mes projets.
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