Un parfum de rentrée

Défiant le bulletin météorologique, le ciel de Paris reste plutôt bleu en ce dernier jour du mois d'août. Tant mieux puisque ma fille fait une sortie avec le centre de loisirs. Fin de vacances...
En ce qui me concerne, le retour au bureau a eu lieu la semaine dernière. À nouveau cette double vie, Ophélie qui sert le grand capital et Oph qui jardine, cuisine, rêve, écrit. Je fatigue, à vrai dire. Le jour approche où je devrai me prendre par la main et décider ce que je veux vraiment.

En attendant, l'Oph qui écrit a besoin de se poser et de faire le point avant d'attaquer septembre.

Pour rappel :

Si j'avais une Muse, ce serait un homme, nonchalant et infiniment moins stressé que ma pomme. Il porterait des chaussures Irregular Choice (comme moi aujourd'hui) et oublierait de boutonner ses vêtements. Et bien entendu, il ne ferait son travail de Muse qu'une fois tous les trente-six du mois, me laissant transpirer à grosses gouttes pour mettre en place mes intrigues, mes personnages et mes décors.
Avec un gugusse comme monsieur Oniros aux manettes d'une inspiration, l'écriture n'est pas facile tous les jours.

Et voilà pourquoi j'en bave, mais toujours dans la bonne humeur.


Parutions

Vous l'avez ratée ? Ma publication de la rentrée littéraire ? Impossible !
Allez, je vous remets la couverture.


Ana l'Étoilée, tome 3 sur 4 : Mort sur la baie
Notre sorcière se retrouve cette fois à Cardiff, le temps d'une nuit particulièrement mouvementée qui lui fera affronter des créatures surnaturelles, mais aussi ses propres démons.
Le roman paraîtra à la mi-septembre dans toutes les librairies partenaires, ou sur la boutique des éditions du Chat Noir. J'en suis vraiment contente, j'ai pris quelques risques dessus, et j'espère que ça paiera.

J'ai toujours une nouvelle à paraître dans une anthologie chez Rivière Blanche, en mode "pas de souci, ça finira bien par sortir un jour". J'aimerais vraiment qu'elle soit disponible avant la fin de l'année, parce que j'en suis très fière et que je la verrais bien du côté du Rosny, mais on fait ce qu'on peut.


Dédicaces

Je dois me rendre au salon du livre de Colmar, les 25 et 26 novembre prochains. Ça, c'est noté dans mon agenda.
À part ça, je suis libre pour toute dédicace, sortie, interview, fiesta, et s'il le faut, je chante aussi.


Écriture

C'est ici que l'on attaque les choses sérieuses.


En début d'année, j'espérais avoir bouclé le premier jet du tome 4 d'Ana (intitulé Au-delà des lumières) pour fin août. Autant être claire, je n'y suis pas.
Ces derniers jours, je piétine dans la mise en place du gros affrontement du troisième acte. La solution de facilité consisterait à envoyer la cavalerie tout de suite, mais cela relèguerait l'héroïne dans un rôle passif et je tiens à lui laisser un peu d'initiative : vu qu'elle se fait méchamment balader par tous les autres protagonistes dans le reste du roman, elle doit bien reprendre la barre à un moment. Donc il faut amener l'affrontement autrement, et je pédale un peu.
Dès que j'aurai repris de l'adhérence, le sprint final devrait se dérouler tout seul. Mais ce sera fini au mieux en septembre.

Je pense enchaîner sur les chantiers suivants, dans un ordre qui n'a rien de définitif :
  • Passer un premier tour de corrections sur Ysa Zéro, un gros morceau (à suivre, alpha-lecture, puis deuxième passe de corrections).
  • Écrire une nouvelle fantastique qui me trotte dans la tête depuis des années, un hommage un brin tordu à mon arrière-grand-père.
  • Mettre le turbo sur la préparation de mon futur roman steampunk et entamer la rédaction.

Au bout de tout cela, on devrait avoir largement atteint la fin 2017.
2018 s'annonce comme une année un peu étrange, avec d'un côté, peut-être, la première parution d'un de mes romans en poche, et de l'autre, un horizon à la moitié de l'année au-delà duquel je n'ai plus aucun contrat d'édition.
En parallèle, je réfléchis donc à d'autres aventures...
(à suivre)

Commentaires

  1. Hop, ebooks des tomes 2 et 3 d'Ana en wish-list ! merci d'avance pour ces bons moments de lecture ! ;)
    (il est cool ton monsieur Oniros, quand même)

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