Il est sorti ! Et il est gratuit !
Le dernier opus de la série Walrus Institute est disponible depuis hier sur toutes les bonnes plateformes de distribution d'ebooks.
Présentation de l'éditeur :
Après la mort de Palmer McGrady, auteur fétiche de Bang Bang Press, broyé par une moissonneuse-batteuse alors qu’il faisait la sieste dans un champ après avoir fumé en une semaine la consommation annuelle moyenne de weed d’un Jamaïcain, après la disparition de son acolyte Spike Bonham-Carter, enlevé en 1982 par des extraterrestres, Arthur McMayhem, leur éditeur, était le dernier défenseur du pulp. Mort en 2013 après un interminable combat contre un cancer du foie, de la gorge, des intestins, du cerveau et du sang ayant dégénéralisé, il avait jusqu’au terme de sa lente agonie défendu les couleurs de ce genre en perdition. Réduit à contempler le champ de ruines qu’était devenu le paysage littéraire, McMayhem avait vu peu à peu tous les écrivains de son écurie se détourner de lui pour torcher de la romance, des manuels de coaching personnel ou des livres de cuisine.
Avec l’extinction de cette mythique maison d’édition, on croyait la véritable essence du pulp disparue à jamais. Certes, Walrus avait bien traduit quelques-uns de leurs titres, mais sans qu’on sache trop pourquoi, le Morse avait délaissé ce filon juteux... Et voilà qu’inexplicablement, aujourd’hui, comme un fantôme surgi du passé et ivre de revanche, comme un phénix qui renaît de ses cendres, Bang Bang Press refait parler de lui. Comme un bruissement d'ailes de papillon sur les réseaux, comme une musique de film d'horreur annonçant un déchaînement de violence inouïe... Tremblez, car une nouvelle guerre du pulp se profile : pulp's not dead!
Walrus Institute 3 : Pulp Wars est un recueil de nouvelles publié par Walrus mais orchestré par ses propres auteurs, avec des textes de Jacques Fuentealba (également aux manettes de l’anthologie), Jérémie Lebrunet, Vincent Corlaix, Olivier Saraja, Absinthe Pandémos, Stéphane Desienne, Ophélie Bruneau, Dominique Lémuri, Sandrine Scardigli, Célia Deiana, Antony Boulanger, Jean-Basile Boutak et Lilian Peschet.
L’éditeur ne saurait être tenu responsable des éventuelles pertes de santé mentale provoquées par la lecture de ce brûlot.
J'ai été embarquée sur le projet Pulp Wars au cours des Imaginales 2016. Je me suis tout naturellement retrouvée dans l'équipe de Bang Bang Press, les adversaires de Walrus décidés à reprendre la main sur le pulp.
Le concept des anthologies Walrus Institute veut que les auteurs se mettent en scène dans leurs nouvelles et je suis assez mal à l'aise avec ça, aussi m'en suis-je tirée avec une petite pirouette. Pour le reste, ayant lu les deux premiers volumes, je connaissais la mythologie locale et j'ai pris plaisir à y insérer des éléments plus personnels : le chiffre 9, les ninjas zombies, et bien entendu, la discordance rigolote qui survient quand on mélange les tracas du quotidien au frisson de l'aventure.
L'un dans l'autre (et réciproquement), le ton de ma nouvelle Bang Bang Séide se situe quelque part entre Et pour quelques gigahertz de plus et Ana l'Étoilée, avec une bonne dose de nawak foutraque en plus.
Pourquoi se priver ? C'est gratuit.
Bonne année !
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