Si vous suivez un peu l'actualité littéraire, vous avez forcément vu passer le phénomène #PaieTonAuteur.
Il semble que la mobilisation ait porté ses fruits, attendons la confirmation dans les faits...
Le salon Livre Paris, contrairement à des engagements pris par le Syndicat National des Éditeurs auprès de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse, ne compte pas rémunérer/défrayer les auteurs sollicités pour intervenir sur les différentes scènes. Enfin si, mais juste pour certains types d'interventions (excluant les conférences et tables rondes, considérées comme de la "promotion").
"Ça vous apportera de la visibilité" rétorque Livre Paris à Olivier Gay et Adrien Tomas qui interpellaient l'organisation.
Ça me fait fortement penser à ceux qui osent encore sortir des "ça te fera de la pub" au lieu de payer des artistes pour un travail fourni. Les 150 000 visiteurs ne vont pas tous se retourner et acheter les oeuvres de ces auteurices...— Pandamis 📚 (@AdamisFox) 5 mars 2018
Dans un contexte économique difficile pour tout le monde et aussi pour les artistes, la plupart des manifestations littéraires paient au moins l'hébergement et le voyage des intervenants qu'elles sollicitent pour les animations. Parce que c'est du travail.
Mathieu Rivero le résume très bien sur Twitter.
Bref, nous ne nous laisserons pas faire.
Plusieurs auteurs, dont Olivier Gay, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'iraient pas au salon.
Quant aux syndicats d'auteurs, à commencer par le SELF, ils appellent au boycott des animations sur scène.
Après cinq jours de mobilisation bruyante sur les réseaux sociaux et dans les média, Livre Paris annonce que les auteurs seront bel et bien rémunérés, sauf pour les dédicaces.
Quoi qu'il en soit, je serai bien présente sur le salon, le vendredi au stand des éditions du Chat Noir (T31), le samedi et le dimanche au stand des éditions Lynks (R38).
Pourquoi ? Parce que mon engagement est pris auprès d'éditeurs qui respectent notre travail et qui ont ouvertement pris position en faveur des auteurs.
Pourquoi ? Parce que mon engagement est pris auprès d'éditeurs qui respectent notre travail et qui ont ouvertement pris position en faveur des auteurs.
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