Merveilleux échos (retour de Bruguières)

Émerger des limbes. Ranger ses affaires dans le sac. Boire un café. Prendre la voiture. Boire un café. Prendre l'avion. Prendre le bus. Prendre le métro. Un dernier tour de voiture jusqu'à la maison. Nourrir les chats. Démarrer une lessive. Manger un reste de quiche au thon. Défaire le sac. Boire un café.
Un seul mot s'impose : G !

(tous droits réservés à Goomi)

Bref, ce week-end, j'étais à Bruguières près de Toulouse, pour le festival Échos et Merveilles où nous étions conviés avec The Deep Ones.

Autant le dire tout de suite, ce fut un grand moment de Profondeur.
Tout a commencé par un léger cafouillage à l'aéroport de Blagnac, heureusement vite effacé par l'empressement de l'équipe d'organisation à me mettre à l'aise. Dûment munie de mon badge magique marqué "Artiste" (celui qui ouvre toutes les portes sans exception), j'ai pu découvrir un village des Légendes implanté sur un site magnifique, avec de nombreux artisans talentueux et des animations variées. Il y avait des choses à revoir, mais c'était normal pour une première édition.
L'équipe de The Deep Ones comportait, en plus de ma pomme, Ghislain Morel, Mélanie Fazi, Sire Cédric, Thomas Bauduret, Christophe Thill, Shan Millan, Stefan Platteau et Jean-Claude Dunyach. Des piliers du groupe comme Lionel Davoust ou Nathalie Dau étaient absents, mais nous les retrouverons à d'autres occasions.

On va faire simple : merci ! Merci pour la disponibilité, pour le sourire, pour l'hébergement et le catering, pour la tente VIP avec sa tireuse à bière, pour tout !

En vrac, pendant le week-end, j'aurai ainsi :
  • pris deux fois l'avion en même temps que Faun.
  • rencontré Poinpoin, le célébrissime manchot alcoolo.
  • retrouvé la joie simple de chanter des airs traditionnels rigolos avec LadyFae.
  • fait la connaissance de Cygne Cédric, le cygne noir.
  • eu droit au soutien de trois ingénieurs du son extras. 
  • expliqué à Sire Cédric que, non, je ne sais pas faire le bruit de l'érection.
  • goûté le chouchen de Jézus et son hydromel.
  • occupé pacifiquement un parking.
  • passé ma première vraie soirée de répétition (il était temps).
  • dormi avec Mélanie Fazi (en tout bien tout honneur).
  • goûté la fouace de Jean-Claude Dunyach (en tout bien tout honneur).
  • cherché des macarons que jamais je ne trouvai, parce que le vendeur n'était pas à son stand dans les moments où je pouvais y passer. 
  • acheté à l'Atelier Elbock une flûte infiniment meilleure que mes deux Clarke.
  • rappelé au monde entier que Sire Cédric est cool parce qu'il est gothique (et la preuve qu'il est cool, c'est qu'il ne nous a pas démembrés après ça).
  • signé quelques exemplaires de La dernière fée de Bourbon, si, si.
  • chanté avec Franz Robert Wild, The Rowan Tree et quelques autres.
  • eu droit au câlin de Neal Jolly qui trouvait qu'on avait été extras et qu'il faudrait remettre ça.

Bref, des week-ends comme ça, on en voudrait plus souvent.

Poinpoin ou La Décadence, une œuvre de Solenne Pourbaix, 2018.

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