Après avoir fait ses débuts dans le vaste monde la semaine dernière, l'anthologie officielle des Utopiales 2019 paraît aujourd'hui en librairie.
Coder, décoder : un processus essentiel à la vie, à nos relations sociales, à nos organisations, à notre biologie, à notre technologie, à nos relations aux autres. Mais si le code est parfois clair, précis, facile à comprendre, il peut aussi contraindre, enfermer, limiter, dissimuler... parfois même à notre insu ou dans notre inconscient collectif.
Les 14 nouvelles de cette anthologie annuelle des Utopiales explorent les codes dans toutes leurs déclinaisons : informatiques, biologiques, sociétaux, politiques, juridiques... et aussi le besoin essentiel de décoder, de percevoir les limites des structures qui nous unissent.
Au sommaire, des gens comme Jo Walton, Ada Palmer, Tade Thompson, Christian Léourier, Michael Roch, Andoryss ou encore Nicolas Martin de la Méthode Scientifique... Et puis moi.
Soyons clairs, se retrouver dans une telle sélection, c'est une sacrée preuve de légitimité dans le monde de la science-fiction, ou alors je ne m'y connais pas (ce qui reste possible). Donc quand Jérôme Vincent, le grand patron d'ActuSF, m'a tirée du lit un soir en me proposant de participer à l'aventure, j'ai accepté, forcément.
Une des 14 nouvelles de l'ouvrage est donc née sous mon clavier et s'intitule La grande course au noyau-mémoire. On y suit Rob, hacker marginal, qui voit dans la course en question une chance unique d'accéder à la reconnaissance sociale à laquelle il aspire.
Des codes, il y en a dans ce texte. De plusieurs types, du plus évident au plus méta.
Et il paraît que j'ai fait marrer la correctrice.
L'anthologie des Utopiales 2019 est publiée aux éditions ActuSF sous la direction de Jérôme Vincent.
ISBN : 978-2366294835
15 euros.
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