D'habitude, j'aime le mois de février, parce que les jours rallongent (peu à peuuuu) et qu'on sent, sous le froid, revenir les premières lumières annonciatrices du printemps. Et aussi, bien sûr, parce que c'est le mois de mon anniversaire. Mais cette année, soyons honnêtes : février, je m'en serais bien passée.
Tout a commencé avec mon anniversaire, justement. La journée de travail aurait dû être calme, tranquille. Et puis sur le coup de onze heures, la panique : branle-bas de combat, nos applications mises sous surveillance rapprochée jusqu'au soir, une urgence absolue qui bouleverse tout l'emploi du temps. Après coup, une collègue a qualifié la journée de "surréaliste".
Je n'ai eu le temps de rien et surtout pas de préparer un gâteau.
Déjà que par les temps qui courent, on ne peut pas inviter du monde pour une fête, se coucher avec la tête lourde et sans avoir marqué le coup de quelque manière que ce soit, ça remporte haut la main la palme du Worst. Birthday. Ever.
Et puis dix jours plus tard, mon avocat m'a fait la pire blague qui soit : décéder pendant mes vacances.
Cette photo est la seule que j'ai prise de Maître Mô, à Paris en 2013. Pourtant, nos relations ne se limitaient pas à une rencontre-dédicace : il y a eu pas mal d'échanges en privé, des livraisons de peluche et de chocolats, et surtout, encore à ce jour, tous les petits Môs en noir et blanc sur https://maitremo.fr/ sont de ma main. Les scans originaux de mes dessins comptent parmi mes fichiers les plus précieux.
C'était entendu entre nous, Jean-Yves Moyart serait mon avocat s'il m'en fallait un. Il n'aura jamais eu l'occasion de me défendre.
L'un dans l'autre, j'ai quand même réussi à caser tout un Writever, une nouvelle en impro totale qui aura droit à son post dédié. Donc tout n'est pas noir. Mais quand même, février 2021 garde un goût amer.
Et spoiler : mars s'annonce de la même eau.
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