J'ai un chat malade. Maladie incurable. Donc ces derniers temps, malgré mon inactivité de surface sur ce blog (liée à une activité soutenue sur le NaNoWriMo), j'ai un peu réfléchi à ce que je pourrais écrire dans une nécrologie de madame Gam.
Mais je n'ai pas préparé de nécrologie de Théodoric.
Alors j'improvise, j'appelle les souvenirs à mesure que la pelote se déroule, si vous le voulez bien.
Théodoric, c'est un ami de presque vingt ans. Une vraie belle âme, comme on dit. Le terme paraît souvent galvaudé, mais en ce qui le concerne, certainement pas.
Théodoric à mon mariage, il y a 15 ans |
Un coup de main improvisé ? Théodoric.
Une idée cadeau originale et toujours bien trouvée ? Théodoric.
Une bonne raison d'être en retard quelque part ? Théodoric.
Un coup de klaxon imité à pleine voix ? Théodoric.
Un jeu de mots improbable au placement parfait ? Théodoric.
Théodoric est un dragon, autoproclamé jeune depuis plus longtemps que nous, pétri de culture et de sagesse. Mais voilà, même les dragons ont des batailles qu'ils ne peuvent remporter. Et à l'issue d'un combat mené avec toute sa science, sa volonté et sa dignité, il nous a quittés aujourd'hui.
Il paraît que les dragons deviennent des étoiles à leur décès. J'ai voulu vérifier tout à l'heure, mais le ciel était couvert.
Feuque.
Tu sais quoi ? Je pensais te dédier le roman que je suis en train d'écrire, oui, ce fameux NaNoWriMo qui me met à plat tous les soirs, et si tu avais pu le lire, tu aurais su pourquoi.
Eh bien je vais te le dédier quand même. Voilà, c'est comme ça. Parce que tu le mérites, parce que tu aurais mérité tellement mieux que ce que l'existence a bien voulu te donner, surtout sur les dernières années, alors même que tu semblais parti sur le chemin d'une longue félicité.
S'il existe un moyen de se revoir, on le trouvera, c'est promis.
En attendant, je te laisse peaufiner tes calembours et prendre quelques bières d'avance sur la grande biture du Valhalla.
Commentaires
Enregistrer un commentaire